Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

terme, d’un jardin entre les prisons de saint Francesco et l’institut de San Benedetto, dont la
marquise Faustina Lalatta Malaspina était la propriétaire, elle aussi dame patronne de l’institut. Le
contrat fut signé en novembre 1899. Mais aussi le jardin « Malaspina » ne fut pas considéré apte
aux projets de Conforti car il fut jugé insalubre.
Aussi maintenant en 1900, on a eu un bon résultat pour le pourparler pour l’achat d’un
consistent terrain au Campo di Marte. Le propriétaire était Virginio Marchi, fils d’Antonio
acquéreur des biens ex ecclésiastiques. Le projet fut tracé par l’ingénieur Carlo Pelleri de
Collecchio, qui avait été déjà négocié quand il semblait que la Maison mère devait naître sur le
terrain de la comtesse Pallavicino, et que non seulement s’occupait du projet, mais aussi il avait
suivi les travaux gratuitement. Même la firme qu’au commencement avait assumé la charge de
travaux était la même qui avait suivi l’aménagement du Borgo del Leon d’Oro avec le maître maçon
Quirino Zamboni, qui après a du confier les travaux à d’autres personnes.
La première pierre fut posée par l’évêque Magani le 24 avril 1900, comme signe du »
monument au « Christ Rédempteur » et pour « l’année jubilaire », et peut être aussi en souvenir de
la première lettre du cardinal Ledochowiski, datée le 24 avril 1894. Une fois de plus Magani est
affectueusement à coté de Conforti pendant les actes plus importants du parcours de la nouvelle
institution. Son discours en se mettant lui aussi dans le cadre d’une vision épique et civilisatrice du
missionnaire, termine avec des allusions beaucoup personnelles :
Viendra un jour, lorsque mes os se reposeront au cimetière de la Villetta, et il s’est tourné
à garder les deux longs filés des peupliers très hauts qui conduisaient au cimetière, de ce
nid béni s’envoleront les aiglons de l’évangile, pour porter la foi à ceux qui sont encore
dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort et mon âme tressaillira à la vision de
magnifiques conquêtes qu’ils opéreront.
Le nid des aiglons sera pour Bonardi et la première génération des xavériens, le titre
« fleuri » de leur séminaire, et sera aussi le titre d’une parmi les premières productions
cinématographiques réalisées dans les laboratoires artisanaux de Campo di Marte.
Ici nous suivrons les différentes phases de la construction du bâtiment qui voyait une
continuelle présence de Conforti à côté de Pelleri, un effort remarquable du point de vue
économique et aussi un prix des vies humaines : un malheureux maçon fut écrasé par une voûte
désarmée trop tôt. Un registre intéressant et beaucoup de factures sur des papiers à en-tête fin-de
siècle, témoignent le fatigant mais aussi diligent travail. Les séminaristes de Conforti sont entrés
dans le bâtiment en automne en 1901, et avec eux le Fondateur, qui reprenait sa vie normale entre la
curie et la formation de futurs missionnaires, seulement en allongeant un peu le chemin de son
parcours quotidien.
PREMIERE REALISATION MISSIONNAIRE ET SA RECONNAISSANCE COMME
CONGREGATION RELIGIEUSE
A cause de la droiture de l’exposition, nous avons résumé ici en haut les vicissitudes de la
« base du départ » des xavériens. Au même temps, en ces années cruciales entre 1897 et 1901, ont
été crées les circonstances pour le premier envoi en Chine de deux jeunes de l’institut, et, en cette
occasion, est née formellement la congrégation religieuse que Conforti avait depuis toujours
projetée et dont « le séminaire émilien » devait être la première phase.
Nous récapitulons brièvement les vicissitudes de Parma, pour donner une première vision
rapide du parcours qui avait porté les premiers deux xavériens en Chine.
Comme on avait dit, en automne 1895 les premiers séminaristes trouvent leur maison au
Borgo del Leon d’Oro. Entre 1897 et 1898 prend corps l’essai de la loterie nationale, qu’après
échoue. Au même temps Ledochowski demande des missionnaires pour les italiens émigrés au sud
du Brésil : on est en août 1897. Conforti répond de ne pas avoir encore des sujets disponibles. Le
Manfredi - 48 – G.M. Conforti