Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
encore vivant. Imaginez-vous qu’il voulait aller au lit habillé. Le père Ferrari me dit de<br />
son côté n’aurait pas osé insister et il serait allé au lit habillé.<br />
L’entente et la confiance entre <strong>Conforti</strong> et Bonardi ont permis de gérer une tension qui ne<br />
pouvait pas non émerger : <strong>Conforti</strong> voulait maintenir tout son rythme des pratiques de piété, de<br />
pénitences corporelles et d’habitudes du séminaire liées au sans très fort de la pudeur et de la<br />
discrétion. Bonardi, expert et concret, savait que ces <strong>com</strong>portements de sainteté dans les climats<br />
modérés, étaient dangereux, pour ne pas dire mortels dans une navigation sur les mers chaudes.<br />
Mais nous connaissons maintenant le fondateur : à la douceur était unie une décision presque<br />
<strong>com</strong>me un entêtement. En plus, et le journal le montre parfaitement, dans le moment dans lequel<br />
<strong>Conforti</strong> sentait du malaise, immédiatement diminuait la consommation de nourriture : <strong>com</strong>me était<br />
arrivé aussi à Ravenna. Cependant la situation améliorait quand on débarquait du bateau pendant<br />
quelques heures et pendant quelques heures on restait par terre.<br />
A cause de ces malaises soufferts par <strong>Conforti</strong>, Bonardi, homme pratique soucieux pour la<br />
santé de son fondateur, élaborait à Saigon, en parlant avec quelques missionnaires du lieu, un<br />
chemin alternatif pour le retour :<br />
Un père Lazariste anglais m’assure que le voyage pour retourner en Europe coûte<br />
autant pour le chemin de la Sibérie, qu’à travers l’Amérique et que celui-ci on le fait en<br />
30 jours précis de Shanghai à Paris. Maintenant en pensant à la peine de son excellence<br />
pour un voyage de la Transsibérienne, pour lui qui souffrait le froid et il ne peut pas<br />
rester enfermé. J’ai pensé de lui proposer le chemin de l’Amérique.<br />
Le tour du monde, enfin, <strong>com</strong>me on connaît, on ne l’a pas fait, avec probabilité à motif des<br />
temps plus courts de la rentrée par la Transsibérienne : 16 jours depuis Tianjin à Parma, contre les<br />
30 jours de Shanghai à Paris. Le fondateur était pressé de retourner dans son diocèse. Peut-être il<br />
n’avait pas envie de rester encore des jours avec le mal de la mer et la chaleur accablante.<br />
Nous sommes égarés dans des dégressions à décrire le voyage vers la Chine aussi car il est<br />
bien documenté, à différence du voyage de retour. Mais les pages du journal de <strong>Conforti</strong>, unies aux<br />
témoignages de ses deux <strong>com</strong>pagnons, nous ont permis de connaître quelques aspects de la<br />
spiritualité et de la curiosité intellectuelle et pastorale de l’évêque, et sont un témoignage « direct »<br />
de sa mentalité : la vie ascétique et la prière, le binôme étroit entre la foi et la civilisation, toutes des<br />
motivations et les affections qui le poussaient à se rendre en Orient, sont évidentes avec spontanéité<br />
et ensemble subissent un shock et évolutions que nous retrouverons, ac<strong>com</strong>plies au retour en Italie.<br />
Mais la même santé, probablement, avait eu une secoué importante pendant le voyage.<br />
Malgré il était, selon Bonardi « avec un physique très vigoureux » il a du perdre pas mal de forces.<br />
A sa sœur Merope, <strong>Conforti</strong> soulignait l’aspect positif : « Je suis persuadé que j’aurais après<br />
les effets bénéfices de l’air de la mer respiré largement pendant plus d’un mois ». Bien sur pour les<br />
bronches la longue croisière était, théoriquement, un soin. Mais le fondateur à 63 ans aurait eu aussi<br />
le poids de ce long parcours fait sans les conforts d’aujourd’hui.<br />
La curiosité ac<strong>com</strong>pagnée par une surprise croissante donne le ton aux peu de jours passés<br />
par <strong>Conforti</strong> et de sa <strong>com</strong>pagnie à Shanghai et à Nanchino. Dans la première grande ville le<br />
fondateur visite les institutions des pères jésuites, en admirant en particulier le musée des antiquités<br />
chinoises, l’observatoire astronomique et l’université Aurora :<br />
Nous avons visité tous les pavillons de l’importante université qui est déjà fréquentée par<br />
500 élèves environs, la plus part fréquente la faculté de médicine. Avec un grand sens<br />
d’opportunité a été ajouté aux facultés existantes, celle des études d’ingénierie. La Chine a<br />
un grand avenir, mais elle a extrême besoin pour le rejoindre des chemins de fer et<br />
d’autres travaux publiques.<br />
<strong>Manfredi</strong> - 192 – G.M. <strong>Conforti</strong>