15.01.2015 Views

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

fondation, encore limitée dans le numéro et juridiquement sous le contrôle de l’évêque de Parma.<br />

La base il semble a été la réglementation du séminaire de la Lombardie pour les missions, celui qui<br />

a été souvent cité : san Calogero. Au moment où on avait proposé l’ouverture d’un district<br />

missionnaire en Chine, <strong>Conforti</strong> demande l’approbation de l’institut de la part de la congrégation de<br />

Propaganda, et pour cela élabore les règles, avec l’aide de l’expert stigmatin Melchiade Vivari,<br />

pendant un certain temps directeur spirituel à Campo di Marte lorsque le fondateur est archevêque<br />

de Ravenna. Les « règles Vivari » sont envoyées à Rome en 1905 et elles sont ensemble avec le<br />

Decretum Laudis qui confirme l’approbation de Rome des xavériens. Il est évident en ces règles<br />

l’influence de la législation des pères de Scheut, que <strong>Conforti</strong> avait connus grâce au témoignage de<br />

Manini, qui avec Rastelli s’était réfugié dans une de leurs maisons fortifiées de la Mongolia interne<br />

pendant la révolution des Boxers, et de celle des Stigmatins.<br />

<strong>Conforti</strong> a du insister plusieurs fois avec Roma pour que le règlement puisse être examiné.<br />

Cependant le problème c’était qu’il n’avait pas suivi l’iter prévu pour l’approbation des règles. Il ne<br />

l’a pas suivi car, simplement, personne, même le cardinal Gotti à qu’il avait donné la première<br />

copie manuscrite, ne l’ont pas expliqué. Quand don Pellegri, en décembre 1905, grâce aussi aux<br />

suggestions et la médiation de Tonarelli, a réussi à faire partir le procédé pour l’examen, les règles,<br />

en temps très brève, ont été examinées par un spécialiste, le célèbre jésuite père Benedetto Ojetti,<br />

enseignent à l’université Grégorienne et futur collaborateur de la codification canonique du 1917. Il<br />

est sûrement intéressant reporter le jugement de cette célébrité du droit canonique.<br />

De tout cela résulte que nous sommes au <strong>com</strong>mencement de cette œuvre belle et sainte<br />

qu’on doit nous souhaiter, pour l’annonce de la foi, soit pour grandir vigoureuse le plus tôt<br />

possible, mais qu’elle n’a pas encore un développement suffisant pour qu’elle puisse être<br />

approuvée, au contraire même pas pour qu’elle puisse avoir le Decretum Laudis. Il me<br />

semble donc superflu parler des règles. Je serais de l’opinion que la sainte congrégation,<br />

en s’abstenant de toute démarche ultérieure, pourrait écrire de nouvelles lettres très larges<br />

d’éloge à Mgr <strong>Conforti</strong> pour son saint zèle, ses fatigues, les fruits qui est en train de<br />

recueillir, en le confortant à espérer dans l’avenir.<br />

Donc un recalage en pleine…. règle. Ma par une bonne chance de <strong>Conforti</strong> et des xavériens,<br />

Propaganda, peut-être aussi, grâce à la pression de Tonarelli et d’autres, avait choisi une autre<br />

solution. En demandant une ultérieure documentation à <strong>Conforti</strong>, surtout du côté économique –<br />

administratif, avait décidé de promulguer le Decretum Laudi non seulement sans l’approbation<br />

officielle des règles et constitutions, mais clairement contre l’avis de Ojetti. C’était une praxis<br />

approuvée, et probablement même employée avec une certaine fréquence par le ministère<br />

missionnaire, que, <strong>com</strong>me on connaît, jouait depuis toujours du plus grand marge d’action.<br />

Le Decretum Laudis signifiait deux choses : la possibilité de diriger en manière autonome<br />

les districts missionnaires, avec une règle adaptée à la vie spirituelle, pastorale et administrative en<br />

situations toujours sur le fil de l’émergence ; et la certitude que la maison de Parma puisse être<br />

préservée de n’importe quelle opération de pression, absorption ou clôture indépendamment de la<br />

destinée du fondateur. Qu’on tienne <strong>com</strong>pte, en effet, que ces années du 1903 au 1905,<br />

l’aggravation des conditions de santé de <strong>Conforti</strong> pouvait annoncer des résultats mortels qu’en ce<br />

temps n’était pas rares. En plus de Mgr Maffi, déjà nommé archevêque de Pisa, mais en attendant<br />

l’exequatur, en novembre 1903 sont arrivées des nouvelles, des problèmes pour l’institut de Parma,<br />

pendant que <strong>Conforti</strong> était encore à Ravenna. De ce qui était arrivé, est presque impossible le<br />

connaître. Peut être Magani, après avoir pendant longtemps protégé son collaborateur et l’institut<br />

qu’il avait fondé, il avait eu un changement d’orientation, motivé par les tensions présentes dans le<br />

diocèse, ou bien pour quelque <strong>com</strong>portement irrespectueux qu’il avait cueilli ou imaginé être<br />

présent dans les responsables de la maison de formation missionnaire. Sûrement mêmes ces<br />

préoccupations gravaient sur l’état de santé déjà précaire de <strong>Conforti</strong>. Le Decretum Laudis mettait<br />

en sureté l’institution, au moins du point de vue canonique.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 81 – G.M. <strong>Conforti</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!