Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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XI CHAPITRE<br />
UNE LECTURE HISTORIQUE DE LA<br />
SPIRITUALITE DE GUIDO MARIA<br />
CONFORTI<br />
PREMISSE<br />
Puisque la vie humaine est toujours une réalité tellement <strong>com</strong>plexe, qu’une synthèse est par<br />
définition impossible, alors on essaiera de voir certains éléments de ce qu’on peut définir la<br />
spiritualité de <strong>Guido</strong> <strong>Maria</strong> <strong>Conforti</strong>, pour pouvoir découvrir au moins quelques lignes propres de sa<br />
biographie dans un plan plus vaste, ouvert aux autres études plus appropriées. Cet essai se base sur<br />
ce qu’on a déjà écrit sur la spiritualité de <strong>Conforti</strong>, en reconnaissant la validité des interprétations<br />
déjà présentées. « Sutor, ne ultra crepidam » disaient les sages dans le temps : chacun doit se limiter<br />
à faire son travail, en laissant aux autres une œuvre qui demande des <strong>com</strong>pétences différentes. Sans<br />
vouloir entrer dans une aventure dangereuse d’une définition de spiritualité, on ne veut pas<br />
présenter une lecture théologique de la spiritualité de <strong>Conforti</strong>, mais une lecture historique. Donc<br />
non une évaluation avec des instruments de la théologie spirituelle, même s’ils sont absolument<br />
légitimes et doués par des critères véridiques propres, mais avec les instruments de la science<br />
historique et spécialement de la science ecclésiastique, même avec une claire conscience de<br />
l’entrelacement des attentes et des thèmes.<br />
En parlant de la spiritualité de <strong>Guido</strong> <strong>Maria</strong> <strong>Conforti</strong>, est opportun retenir qu’un essai de la<br />
lecture historique entrelace d’une façon inéluctable tout ce qui est strictement uni à la spiritualité et<br />
à sa progressive formation de la personne, et tout ce qu’en général concerne sa culture : intérêts,<br />
lectures, études, attentions approfondies à travers des dialogues avec des personnes <strong>com</strong>pétentes,<br />
etc. C’est claire que plusieurs personnes de culture ont aussi leur spiritualité propre particulièrement<br />
en partie indépendante de leurs études et des <strong>com</strong>pétences de la profession qu’elles exercent : par<br />
exemple, il semble difficile penser à une spiritualité de l’ingénieur. Cependant au sujet de <strong>Conforti</strong><br />
on peut dire que dans sa spiritualité sont entrés tous les éléments de sa culture même « profane »<br />
<strong>com</strong>me les études de la culture italienne, littérature et histoire, ses intérêts géographiques, en plus<br />
que ceux de la culture et expérience au sujet des missions. En plus, un <strong>com</strong>posant important de la<br />
« forme » spirituelle de Confort est due à ses études de théologie, d’une façon spéciale dogmatique,<br />
qui se transfusent non seulement dans ses homélies, <strong>com</strong>me on a vu au chapitre IX, mais aussi dans<br />
sa façon de concevoir et vivre son rapport personnel, le rapport avec Dieu, <strong>com</strong>me lui-même voulait<br />
présenter à ses élèves missionnaires, aux séminaristes et aux prêtres.<br />
Pour essayer une lecture historique de la spiritualité confortienne, on a décidé, selon une<br />
méthode spéciale de partir d’une question historique. On peut poser la question dans cette façon :<br />
qu’est-ce que <strong>Conforti</strong> a appris de la spiritualité propre de son temps, et <strong>com</strong>ment voir ce qui est<br />
original, particulier et nouveau A partir de cette hypothèse de travail, on ne veut pas actualiser un<br />
schéma rigide entre ce qui est « traditionnel » et ce qui est « nouveauté ». On voudrait saisir parmi<br />
les éléments plus évidents de la mentalité de <strong>Conforti</strong>, chaque fois, les éléments offerts par la<br />
culture théologique et spirituelle de son temps et ce que lui-même, selon son expérience, sa<br />
sensibilité, son intention particulière a accentué. Ici on n’emploiera pas le terme « charisme » au<br />
moins selon le sens propre théologique du terme. Nous ne voulons pas exclure qu’on ait un<br />
charisme propre de <strong>Conforti</strong> et des xavériens, mais celle-ci est une considération propre de la<br />
théologie, qu’on peut reconnaître dans les documents et les résultats de la recherche historique, mais<br />
au même temps les dépassent. Les pages suivantes sont organisées en quatre paragraphes. Dans les<br />
<strong>Manfredi</strong> - 249 – G.M. <strong>Conforti</strong>