Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

pouvait pas résoudre en peu de temps. Soit à cause de l’inquiète situation nationale, en pleine
transition : n’oublions pas que le pacte Gentiloni avait suscité des polémiques dans le domaine laïc,
mais aussi dans le monde catholique. Soit, plus profondément, car ne pouvaient pas encore être
surmontés quelques graves problèmes comme : l’autonomie du laïcat vis-à-vis de l’évêque et du
clergé ; la présence des opérateurs professionnels ; les choix politiques d’alliance et de négociation
sur des thèmes moralement importants, soit beaucoup concrets au sujet de l’administrations d’une
ville ou d’un territoire ; la distinction entre mouvement catholique de formation et culture et les
choix politiques. Encore une fois, Conforti avait essayé de mettre de nouvelles bases, surtout en
individualisant des personnes de confiance, selon son style qu’en autonomie et dialogue avec
l’évêque ont cherché des chemins possibles. Pour le monde socio-politique son homme sera surtout
Giovanni Micheli.
CONFORTI ET LES XAVERIENS
Pendant les premières années de l’épiscopat de Conforti, était en cours une série des
développements preparés et commencés peu avant au Campo di Marte. Etait en train de naître en
Chine la préfecture apostolique, avec toutes les controverses avec les missionnaires de San
Calogero au sujet de la définition des frontières et le « partage » des structures de l’Henan. Les
contacts avec l’Association italienne pour secourir les missionnaires catholiques italiens avaient
porté une abondante offrande dans les caisses de l’institut, et avaient permis au père Calza et aux
autres de bouger avec plus de certitude.
Le nombre des missionnaires xavériens pour la grande mission chinoise, n’était pas vraiment
très élevé, même si agrandi par l’expédition de Janvier 1907 avec Vincenzo Dagnino et Disma
Guareschi. En juillet 1908, le plein de promesses Dagnino mourait soudain. Mais Conforti faisait
des projets d’un plus grand souffle qui ne pouvaient qu’impliquer la Maison mère et l’arrangement
de l’Institut. Ainsi en juillet 1908, il écrivait à Calza :
Et maintenant pour votre réconfort et des confrères, je vous dirai que je pense déjà à
substituer celui qui fut appelé à meilleure vie, et avant la fin de cette année partiront pour
la Chine deux nouveaux missionnaires. Ils sont Di Natale et Pucci que j’ai déjà ordonnés
sous diacres et que avant le prochain septembre ils seront ordonnés prêtres. Je dois vous
dire, au même temps, que je suis obligé à demander à cette préfecture apostolique un
grand sacrifice. J’ai réfléchi beaucoup avant de prendre cette décision, mais je ne peux pas
ne pas le faire. Après une longue réflexion j’ai décidé de nommer mon pro vicaire général
l’abbé Ormisda, qu’après il viendra habiter avec moi à l’éveché afin qu’il puisse mieux
m’aider dans le gouvernement difficile du diocèse. Mais comment pourvoir à la direction
de notre Institut Voilà, j’ai décidé d’appeler à Parma le Père Bonardi et lui confier
l’important ministère.
Deux nouveaux missionnaires étaient prêts à partir, mais pour un arrangement régulier de la
Maison mère et de la congrégation il faisait commencer à penser à un personnel exclusivement
interne. Après, maintenant Conforti avait besoin de l’abbé Ormisda Pellegri pour le diocèse. Le sien
était un projet d’une longue période : avoir des supérieurs et enseignants exclusivement xavériens,
avec une expérience de mission pour former de vrais missionnaires soit dans les compétences que
dans la motivation spirituelle. Mais soit Calza que Bonardi ont présenté leurs difficultés devant
cette demande. Conforti acceptait de suspendre d’appeler en Italie Bonardi, et au même temps les
pères Corrado di Natale et Francesco Saverio Pucci avaient commencé le voyage pour la Chine.
Après quelques semaines, pourtant même le p. Corrado fut victime du climat et des privations de la
mission : était le 26 juillet 1909.
Les temps de Rome en général sont éternels. Ne fut pas ainsi pour le passage de la
préfecture apostolique avec comme supérieur un prêtre missionnaire, à vicariat apostolique avec
Manfredi - 112 – G.M. Conforti