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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Qu’est ce qu’alors l’on a cherché par cette œuvre Tout d’abord, la demande de la<br />

congrégation xavérienne, la quelle, il est beau de la mentionner dans ses propres termes, était celle<br />

d’une œuvre marquée par les attributs scientifiques, censée de « <strong>com</strong>muniquer les racines de son<br />

histoire aux membres jeunes d’une congrégation, qui est en train de s’internationaliser de plus en<br />

plus ». Et pour science l’on entend : précision de la documentation et donc des citations, exactitude<br />

des références bibliographique, ampleur de l’analyse. L’on peut y joindre aussi quelque<br />

intentionnalité mieux ciblée.<br />

Ainsi, <strong>Conforti</strong> ressort mieux inséré dans les événements ecclésiaux, nationaux et – dans les<br />

limites de sa biographie presqu’entièrement en italien – internationaux de son temps. Donc, une<br />

attention remarquable au contexte du temps : aspect qui, bien sûr, ne manquait pas dans les<br />

biographies précédentes, mais qui allait trouver ici un meilleur approfondissement. En outre, cette<br />

intention a eu l’opportunité de se conjuguer avec une autre : prévoyant que parmi les « vingt cinq<br />

lecteurs », au dire de Manzoni, pourrait se trouver de non italiens, l’on a essayé de ne pas partir du<br />

principe que tout le monde avait pour acquis les jalons principaux de l’histoire d’Italie, surtout à<br />

l’égard de ses dernières jonctions croisant la renaissance, l’état libéral unifié, la première guerre<br />

mondiale, et enfin l’instauration du régime fasciste. Il est évident que pour un italien les quelques<br />

lignes qui synthétisent ces événements peuvent apparaître inutiles, et il en est de même pour un<br />

lecteur espagnol. Mais cela n’est point sûr pour un indonésien, un congolais ou un brésilien, à<br />

condition que – ce qui n’est pas aussi évident – que parmi eux se trouve quelqu’un qui ait le<br />

courage d’ouvrir le volume et de se plonger dans sa lecture.<br />

Le caractère scientifique de ces pages est conférée ensuite – surtout, dirais-je – par les<br />

questions qui croisent le style de l’exposé et qui deviennent autant de charnières de ses différentes<br />

parties. A savoir, l’on a essayé d’identifier les questions toujours ouvertes de la biographie<br />

confortienne, et d’en faire surgir d’autres de la documentation récemment acquise. Pas toujours il y<br />

a eu une réponse définitive : mais cela aussi entre dans le travail de recherche, où souvent les<br />

réponses données engendrent plusieurs questions nouvelles. A ce propos, selon une méthode bien<br />

expérimentée dans cette grande école représentée par l’Università Gregoriana di Roma, à l’égard de<br />

chaque chapitre l’on a tâché de rassembler, en plus de quelques lignes de synthèse, aussi<br />

d’ultérieures pistes d’enquête, tel qu’elles émergeaient progressivement.<br />

Au dire des mêmes chercheurs xavériens, <strong>Conforti</strong> a été jusqu’ici connu plus en tant que<br />

fondateur d’une congrégation missionnaire que <strong>com</strong>me évêque de Ravenna et Parma. Le présent<br />

travail se propose d’œuvrer non seulement un rééquilibre mais aussi une meilleure <strong>com</strong>préhension<br />

de l’influx réciproque concernant les deux grands amours qui poussaient <strong>Conforti</strong> : la mission et le<br />

diocèse. Et bien, une particularité du personnage <strong>Guido</strong> <strong>Maria</strong> <strong>Conforti</strong> a été ce double dévouement,<br />

qui l’animait depuis son adolescence, et qui a traversé de façon institutionnelle plus de la moitié de<br />

son existence : celui qui écrit croit que pas même Scalabrini, qui était lui-aussi évêque et fondateur,<br />

eut à vivre si profondément les deux aspects. Cela a créé d’emblée un problème d’ordre dans le récit<br />

des faits : les évènements du ministère pastoral de <strong>Conforti</strong> en Italie et ceux de sa responsabilité<br />

vers les xavériens procédaient toujours entrelacés et contemporains, dans l’esprit, dans le cœur et<br />

dans le bureau de l’évêque fondateur, presque chaque jour. Mais celui qui tâche de dessiner son<br />

profil biographique doit obligatoirement les distinguer, puisque « distinguer demeure encore le seul<br />

moyen que l’on ait trouvé pour ne pas confondre ».<br />

Donc, à grandes lignes, l’on a essayé de construire des macro-périodes dans la vie de <strong>Guido</strong><br />

<strong>Maria</strong> <strong>Conforti</strong> : la formation, le premier ministère parmien, l’événement de Ravenna, les années de<br />

retrait à Campo di Marte pour s’occuper de sa fondation missionnaire, et quatre périodes de son<br />

long épiscopat parmien. Dans ces thèmes l’on a alterné la description de l’engagement d’abord<br />

sacerdotal et ensuite épiscopal en Italie et l’aperçu des évènements de la congrégation xavérienne.<br />

Souvent dans les chapitres l’ordre est tout juste ceci : tout d’abord l’évêque, ensuite le fondateur. En<br />

effet, pour celui qui voudra lire, l’imbrication est structurée de façon plus <strong>com</strong>plexe et avec<br />

plusieurs renvois. Les synthèses de chaque chapitre sont une tentative visée à la récupération facile<br />

<strong>Manfredi</strong> - 11 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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