Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

entré en Chine, après une période de convalescence en Italie et aussi trois nouveaux missionnaires.
Dans la même lettre Conforti est obligé à reprendre la question économique :
Je connais les difficultés économiques de ce Vicariat et je voudrais avoir l’argent d’un roi
pour aider selon le besoin. Nous sommes en train de résoudre le problème des dettes de
l’héritage de Sartori et nous vous expédierons avec hâte ce qu’on pourrait vous expédier.
Au même temps nous nous confions à la divine Providence dont les ressources sont
inestimables. Pour nous aussi à Parma et à Vicenza est celui-ci le seul profit d’entrée
jusqu’à maintenant, avec difficulté, mais en continuant à vivre, nous avons trouvé le
nécessaire pour vivre. Entre les deux maisons, tout compris, sont 100 personnes qu’on doit
maintenir avec la nourriture et le logement, et aujourd’hui avec la vie très chère qu’on a
en Italie, chaque personne, y compris les vêtement, coûte pas moins de 10 lire chaque jour.
Un mois après, en avril 1925, dans le courrier entre Calza et Conforti on doit résoudre d’autres
questions. Le vicaire apostolique de Henan discutait avec le fondateur sur quelques jeunes chinois
qui demandaient d’entrer dans la congrégation : c’était mieux d’avoir un seul noviciat à Parma ou
bien fonder un autre en Chine
Selon Conforti l’envoi des jeunes chinois en Italie « on ne devrait l’avoir d’une manière
stable, mais seulement provisoire : pour exercer dans notre congrégation qu’après ils devraient
servir les autres comme guide » Avec la permission de Propaganda fide, on aurait pu fondé un
noviciat complet en Chine. Après il rejette comme non faisable et conforme aux canons, la
proposition de Calza à créer une espèce de Tiers ordre. Informé ensuite que la congrégation
pontificale pour les missions était en train de procéder à des ultérieures divisions des territoires
missionnaires, demande à Calza un conseil sur la sous division de son vicariat.
Ce dernier thème était en premier plan en juillet : Conforti essayait de prévenir les projets de
Propaganda en demandant en avance la sous division du vaste vicariat de Calza en deux entités tous
les deux confiées aux missionnaires xavériens, mais Van Rossum voulait enlever une partie de ce
territoire pour le donner à une autre congrégation. Et en Calza, mais aussi en Conforti la
« syndrome de l’évêque missionnaire » que dans le temps on l’avait vue en Mgr Volonteri (malheur
si un grand territoire missionnaire est confié aux autres) se présente presque comme une Némésis.
Conforti, en écrivant au préfet de Propaganda, avec lequel était souvent en contact aussi pour ce qui
se référait à l’UMC, essayait de contester les considérations de Van Rossum que impliquerait un
démembrement futur du vicariat à faveur des « missionnaires de Staye » (les Verbites allemands).
Après avoir affirmé d’un côté la pleine disponibilité aux décisions du Saint-Siège, d’autre part le
remarquable nombre des vocations des xavériens, Conforti rappelait brièvement les succès obtenus
en Chine :
A ceci j’ajute que le vicariat de Henan occidental confié il y a quelques années à nos
missionnaires avec seulement 500 chrétiens et trois hangars couverts avec de la paille,
maintenant on a presque 15.000 baptisés et 8.000 catéchumènes éparpillés dans le vaste
territoire. En effet il n’y a pas une ville ou village de quelque importance qui maintenant
ne possède pas des écoles, des résidences et églises dont beaucoup sont importantes aussi
du point de vue artistique. Je n’exagère pas en disant que dans les œuvres des
constructions, en peu d’années on a dépensé beaucoup de millions de lires, à travers des
sacrifices, soutenus par le vicaire apostolique et l’institut, qu’aurait obtenu un plu grand
développement si on n’aurait pas aidé aussi le vicariat. On n’est pas étonné qu’en
conséquence de tout ceci, restent encore des dettes à payer en échéance.
En novembre, Van Rossum écrivait que le projet de division du vicariat de Henan occidental
était suspendu pendant quelques années, en vue de la consolidation de l’institut xavérien : je ne
Manfredi - 185 – G.M. Conforti