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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Dans un peu plus de 15 ans si l’on considère les prêtres diocésains, le territoire de Parma en a<br />

perdu 90 de l’effectif, c’est-à-dire de 20% de l’effectif du départ. Grâce ensuite à l’abondance des<br />

données dans l’annuaire de 1913, un calcul assez précis nous permet d’affirmer qu’en cette annéelà,<br />

l’age moyen du clergé était autour de 44 ans, pour une année moyenne de naissance autour de<br />

1869. Il n’est pas possible effectuer une telle opération pour les autres annuaires mais une<br />

considération approximative de 1920 nous permet d’estimer l’âge moyen autour de 48 ans avec une<br />

année moyenne de naissance autour de 1872. Cette donnée statistiquement grossière peut nous<br />

donner une idée du train de vieillissement du clergé au sein duquel il y avait encore12 prêtres<br />

ordonnés par l’évêque Cantimorri entre 1854 et 1870 et ceux ordonnés au temps de Miotti (1882-<br />

1893 avec en moyenne 30 ans d’ordination, et entre 50 et 60 ans d’âge). Ils étaient 72 entre 60<br />

ordonnés par l’évêque en fonction, c’est-à-dire <strong>Conforti</strong>, donc des prêtres de plus en plus nombreux<br />

et toujours plus âgés.<br />

Une autre conséquence directement liée à la baisse du nombre des prêtres émerge en<br />

regardant les relevés annuels du journal diocésain : le nombre croissant des paroisses vacantes , sans<br />

prêtres. Le phénomène n’était pas certes nouveau : déjà dans la deuxième moitié du dix-neuvième<br />

siècle, à cause du premier moment de la baisse du nombre des vocations et des prêtres, on a connu<br />

des dizaines de paroisses sans prêtres. Le sommet de ce premier moment d’abandon du moment<br />

d’abandon du ministère pastoral fut dans les premières années du gouvernement de Magani. Le<br />

groupe de concours du 27 octobre 1894 mettait à disposition des concurrents le pactole de 84<br />

paroisses du diocèse sur un total de plus de 300, soit plus du quart. Il est aussi vrai qu’en une<br />

dizaine de cas, il y avait un prêtre en paroisse mais à cause des dépenses et des tracasseries<br />

bureaucratiques de l’Etat, on préférait ne pas concourir au poste de curé en restant <strong>com</strong>me économe<br />

spirituel ou directeur des âmes, avec des entrées écourtées. Cela est d’autant vrai que l’année<br />

suivante, grâce à une forte intervention de l’évêque, les paroisses vacantes ont baissé jusqu’à 56.<br />

dans les années successives, la reprise notable des entrées au séminaire et des ordination, un<br />

phénomène non seulement de Parma mais de toute l’Italie, a porté à réduire au minimum les<br />

paroisses vacantes.<br />

Le troisième édit du concours reporté par L’Eco, en date du 15 février 1909, présente quatorze<br />

paroisses au concours, un nombre que l’on peut considérer, pour certains aspects physiologiques<br />

normal car correspondant à un peu plus de 14% des sièges paroissiaux du diocèse. De celle-ci, huit<br />

concouraient pour la première fois, à cause de la mort, de démissions ou du transfert du curé<br />

précédent et 6 autres avaient été mises au banc mais n’avait pas trouvé de preneurs. Qu’il me soit<br />

permis de citer les six paroisses et d’en faire une brève description. Il s’agit des <strong>com</strong>munautés de<br />

Mediano, Musiara Superiore, Rigosa, Sesta Inferiore, Valditacca et Vestana. C’étaient des paroisses<br />

qui ne dépassaient pas les 300 habitants, à en croire le recensement de 25 années avant qui nous<br />

livrent la statistique la plus précise des paroisses italiennes de cette période. Où trouve-t-on ces<br />

petites paroisses Mediano est dans la <strong>com</strong>mune de Nerviano degli Arduini, à 9 km du Centre<br />

municipal, sur les collines de la rive gauche de l’Enza et donc à la limite avec le diocèse de Reggio<br />

Emilia : à vol d’oiseau, environs 15 km de Canossa. Musiara Superiore était dans la <strong>com</strong>mune de<br />

Tizzano Val Parma, à environs 1000m d’altitude, à une distance de 4 km et demi du Centre<br />

municipal et à 1 km et demi de Musiara Inferiore plus peuplée. Rigosa par contre est dans la plaine,<br />

en <strong>com</strong>mune de Roccabianca, sur la rive de Taro qui se jette peu après dans le fleuve Pô : ce sont<br />

les zones de Giovanni Guareschi qui était originaire d’une fraction peu distante, Fontanelle. Sesta<br />

Inferiore est en <strong>com</strong>mune de Corniglio et elle est située aux pieds du Mont Orsaro, à 900 m<br />

d’altitude.<br />

Valditacca est encore sur les montagnes, un pays plein de roches, en <strong>com</strong>mune de Monchio<br />

delle Corti, à 1000 m d’altitude, sur les rives du torrent Cedra. A vol d’oiseau, Sesta est à 7 km de<br />

Valditacca ; mais le fossé entre les monts Navert et Caio les séparent. De Parma à Valditacca, il y a<br />

90 km de mauvaise route. Vestana nous ramène dans la <strong>com</strong>mune de Corniglio, à 4 km au nord du<br />

Centre municipal et à 800 m d’altitude. Il s’agissait donc d’un groupe de paroisses en grande partie<br />

dans la haute vallée de Parma (Musiara, Sesta, Vestana) ou dans les environs ( Valditacca,<br />

<strong>Manfredi</strong> - 117 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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