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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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diocèse et des familles au Cœur du Christ. Avec la réorganisation de l’Action catholique après la<br />

guerre, en plus que soigner les clubs de la jeunesse, dont on parlera après, <strong>Conforti</strong> exhorte à fonder<br />

l’Union des femmes catholiques et de la bonne presse.<br />

En cette seconde phase du magistère pastoral de l’évêque <strong>Conforti</strong>, émerge<br />

substantiellement la lecture classique du monde signé par le mal et appelé, pour se sauver, à<br />

récupérer la religion catholique <strong>com</strong>me fondement même publique de la société. Je crois soit utile<br />

souligner que quelques mouvements en cette période confirmaient ces lignes : pendant la guerre des<br />

populations et des militaires avaient souvent retrouvé des références à la prière et à la dévotion.<br />

D’ailleurs après la guerre on avait vu le déchaînement d’extrémistes opposés, que souvent faisaient<br />

de l’athéisme une couleur importante de leur drapeau, et qu’ils menaçaient le subversivement<br />

violent de la société.<br />

C’est encore une circonstance contingente à ouvrir ce qu’on avait ici hypothisé <strong>com</strong>me la<br />

troisième période de lettres pastorales de <strong>Conforti</strong> : il s’agit du congrès eucharistique régional, le<br />

deuxième dans l’ordre, qu’on devait célébrer à Parma. La lettre du carême 1923, publiée le 5<br />

février, reprend aussi à traiter les sacrements. En effet à ces thèmes sont dédiés, pendant huit ans, au<br />

moins quatre lettres : celle qu’on a vue en 1923, celle de l’année successive sur le sacerdoce, celle<br />

du 1926 sur la sanctification du dimanche, et la lettre sur le mariage du 1927. Cependant <strong>Conforti</strong><br />

n’a jamais terminé de choisir d’autres thèmes selon les différentes circonstances que de temps en<br />

temps se présentaient. La conclusion de la troisième visite procurait une lettre pastorale <strong>com</strong>me une<br />

reprise du discours de la clôture, prononcé dans la cathédrale, résumé par le slogan biblique : state<br />

in fede. Le septième anniversaire du « couronnement » de Pie XI et la nouvelle de la conciliation<br />

sont une occasion de la lettre sur le thème : « le pape » de l’11 février 1029. Enfin la dernière lettre<br />

pastorale du carême fut écrite à l’occasion de l’anniversaire du Concile d’Ephèse.<br />

On voit en ces années, un nombre mineur, ma significatif pour les retours des thèmes et du<br />

ton, une autre ligne d’exhortation, de type moral. Plaçons en cette sphère la lettre sur la plaie du<br />

suicide, depuis un certain temps périodique en ville et dans le territoire de Parma ; la lettre du<br />

carême du 18 janvier 1925, sur quelques « faux jugements de la vie pratique de notre temps » à<br />

savoir sur les thèmes de la danse, du théâtre et du « cinéma » ; enfin la lettre sur la mortification, un<br />

thème propre pour le carême en 1928.<br />

Regardons maintenant les sphères sur les thèmes indiqués, en partant des pastorales sur les<br />

sacrements. La lettre sur l’eucharistie su 1923, qu’en quelque façon inaugure cette période, répond à<br />

la question rhétorique : « Qu’est-ce que l’eucharistie » Est le véritable et réel corps du Christ, est<br />

le mystère par excellence de la foi et de l’amour, est une extension admirable de l’Incarnation, selon<br />

la doctrine des Pères de l’église, est le sacrifice de la nouvelle alliance. Ici l’aspect apologétique est<br />

beaucoup dans le second plan, tandis que l’évêque cherche de donner une catéchèse simple et<br />

<strong>com</strong>plète sur le sacrement. A cette lettre se joint explicitement celle de l’année successive : « Je<br />

vous ai parlé plusieurs fois sur le mystère ineffable de l’eucharistie et cette année à l’occasion du<br />

saint carême, je vous parlerai sur le sacerdoce catholique, dont il est le ministre ». Dans la première<br />

partie <strong>Conforti</strong> présente avec certitude des références et clarté d’exposition la théologie<br />

traditionnelle sur le sacerdoce. Est ouverte aussi une deuxième session dédiée à la défense du<br />

ministère sacerdotal des accusations périodiques dans l’opinion publique anticléricale : « On le<br />

proclame contraire à la science et au progrès, ennemi de la patrie, et on essaye même de le traîner<br />

dans la boue en l’accusant d’immoralité systématique et dégoûtante » Pour le carême du 1926<br />

l’évêque de Parma se dédiait à relancer le précepte sur la sanctification du dimanche, considéré<br />

<strong>com</strong>me un devoir religieux et moral mais surtout et plus entièrement <strong>com</strong>me un besoin pour les<br />

individus, pour la, famille, pour la société ; en effet grâce à la célébration sociale du dimanche :<br />

Le riche et le pauvre, le noble et le plébéien, le magistrat et l’ouvrier, l’homme de science<br />

et celui de la glèbe se trouvent ensemble confondus. Liberté, égalité, fraternité, ne sont<br />

plus pour le peuple des paroles vides, mais une réalité consolatrice, car tous plus<br />

intimement se considèrent fils du même Père céleste et en participant au même héritage.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 206 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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