Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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C’est vrai qu’on a des écoles paroissiales, et c’est bien qu’elles ne diminuent pas leur<br />
activité, mais les parents croient de trouver dans l’enseignement de la religion dans les<br />
écoles publiques une excuse pour ne pas envoyer leurs enfants dans les écoles paroissiales.<br />
Reste un signe positive de lumière dans le programme on parle des conversations<br />
religieuses, mais pour réaliser ce programme il faudrait : 1) Que le maître soit capable et<br />
conscient de son devoir moral devant les besoins spirituels de l’enfant. 2) Que le<br />
développement du programme qui est dans les mains des enseignants, dans les différents<br />
clubs scolastiques, soit préparé par des personnes <strong>com</strong>pétentes et religieuses. 3) Que les<br />
textes puissent répondre à ce besoin de amplifier ce point très important…<br />
La <strong>com</strong>mission gouvernementale était en train de mettre à côté les meilleurs textes pour employer<br />
des textes simplifiés dans lesquels les éléments de la foi étaient présentés « à travers des légendes<br />
plus ou moins exactes »<br />
Le texte, que Teodori connaissait, mais jamais publié, montre avant tout <strong>com</strong>ment <strong>Conforti</strong> aurait<br />
eu une espèce de rôle, informel, de « consulteur » du secrétariat d’Etat au sujet des thèmes de<br />
l’enseignement de la religion dans les écoles. Gasparri, ou un autre à sa place, pouvait reconnaître<br />
facilement dans l’évêque de Parma, un spécialiste dans la matière, puisque depuis plusieurs années<br />
le diocèse était à l’avant-garde dans l’enseignement de la catéchèse aux enfants.<br />
La <strong>com</strong>mission en syntonie avec l’évêque montre en particulier l’attention à la mentalité des<br />
enseignants, car depuis longtemps était conditionnée par une formation agnostique et souvent<br />
anticléricale : pensons à l’influence d’Edmondo De Amicis, un socialiste connu mais un écriant<br />
chanceux d’un texte qui fut un best seller dans la littérature de l’enfance. <strong>Conforti</strong> et son équipe de<br />
travail montrent de ne pas céder facilement à l’enthousiasme pour le fascisme et pour la<br />
« reconquête » des écoles, un <strong>com</strong>portement répandu parmi le clergé et les évêques, mais ils<br />
maintiennent une capacité critique devant les lignes directives des textes qui se réfèrent au ministère<br />
de l’éducation. Du point de vue méthodologique, le document réaffirme la valeur de la méthode<br />
cyclique, employée par l’expérience de Parma, en plus que par la littérature catéchétique<br />
européenne, dans un système de l’enseignent de la religion, qui sera surmontée dans l’entente entre<br />
le Saint-Siège et l’Italie en 1984.<br />
La réponse du secrétariat d’Etat, d’un côté indiquait selon un style propre de la curie à quelques<br />
observations qu’on présentera au gouvernement, ce qui est arrivé à travers Tacchi Venturi où on<br />
affirmait :<br />
N’est pas le cas de prétendre des institutions du gouvernement une éducation religieuse<br />
<strong>com</strong>plète de la jeunesse. Comme vous, justement observes, les curés doivent continuer à<br />
enseigner avec zèle cette partie très importante de leur ministère et les écoles publiques,<br />
plutôt que diminuer, elles doivent intensifier leur activité. A ce propos, vous connaissez la<br />
récente délibération du Comité Central de l’Action catholique, qui rappelle aux parents le<br />
grave devoir d’envoyer les enfants à l’école paroissiale de catéchisme.<br />
Mais à partir de son regard critique et désincarné, <strong>Conforti</strong> ne pouvait pas oublier que le<br />
gouvernement de Mussolini était en train d’actualiser quelques faveurs pour l’église et de la vie<br />
pastorale et il semblait en condition de rétablir l’ordre public. Déjà dans la lettre pastorale du<br />
carême 1923, il indiquait aux meilleures conditions en faveur du christianisme, et en novembre<br />
successif, il demandait l’intervention du président du Conseil sur la question pas encore<br />
<strong>com</strong>plètement résolue du Consorzio des vivants et des morts.<br />
Donc <strong>Conforti</strong> essayait de discerner dans la confusion en ces mois, quelques éléments clairs. Sans<br />
doute, que <strong>com</strong>me la plus part du clergé, il était content de la fin des oppositions légales et<br />
institutionnelles que pendant 50 ans, avaient pesé sur la vie des diocèses et des paroisses et qu’avec<br />
efficacité Arturo Carlo Jemolo avait défini « piqûres de épingle ». En plus l’œuvre de contenir les<br />
groupes plus violents des mouvements de gauche, était un autre mérite du fascisme. Facilement<br />
<strong>Manfredi</strong> - 155 – G.M. <strong>Conforti</strong>