Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com
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Le numéros sont (ou ils semblent) <strong>com</strong>me des os arides mais sans aucun doute sur un<br />
échantillon de ce genre disent beaucoup. L’impression de <strong>Conforti</strong> selon laquelle parmi les premiers<br />
qui sont entrés, personne n’était pour devenir missionnaire, est substantiellement confirmée. Et lui,<br />
avec tout l’amour pour son diocèse et pour son séminaire, n’avait pas fondé un institut qui avait<br />
demandé une énorme investissement non seulement économique, uniquement pour rétablir un<br />
« séminaire pour les séminaristes pauvres » Sa conscience l’avait fait opter pour un choix sans<br />
doute douloureux, et, pour plusieurs aspects, impopulaire Non plus un séminaire plein de jeunes et<br />
« employé » par le clergé et les familles du lieu pour un premier apprentissage d’étude et de<br />
formation spirituelle, puis après dérouter le flux majeur vers le clergé diocésain : mais une<br />
institution éducative projetée dans un horizon italien et plus directement et visiblement orientée<br />
vers la formation des jeunes missionnaires.<br />
On <strong>com</strong>prend alors la connexion, non seulement du temps, entre ce choix plus sélectif et le<br />
départ de l’Apostolat de Foi et Civilisation. En mars 1900, <strong>Conforti</strong>, après avoir demandé<br />
l’autorisation à Ledochowiski et avoir obtenu l’habituel consentement de Magani, écrit à tous les<br />
évêques italiens et aux vicaires généraux pour proposer une forme de financement populaire pour la<br />
formation de futurs missionnaires, appelée justement Apostolat de Foi et Civilisation, qui consistait<br />
dans une offrande annuelle de 10 centimes. Chaque diocèse à travers le vicaire général, devait<br />
présenter le nom d’un pieux prêtre ou laïque qu’il devienne promoteur. La proposition, analogue<br />
dans la forme à celles plus anciennes de Propaganda fide et la Sainte enfance, selon <strong>Conforti</strong><br />
n’aurait pas diminué le soutien à ces deux propositions populaire de sensibilisation missionnaire,<br />
mais elle se mettait dans un champ, celui du soutien à la formation des missionnaires, qui n’avait<br />
pas une initiative directe déjà existante. Pour faire démarrer la proposition, <strong>Conforti</strong> avait rédigé un<br />
« unique numéro », que fut envoyé aux évêques de toute l’Italie.<br />
L’approche entre cette initiative à horizon italien et le choix qui concernait le séminaire du<br />
Campo di Marte est, selon moi, extrêmement significative. <strong>Conforti</strong> connaît par expérience que<br />
pour la formation des missionnaires ont été nécessaires, et davantage, remarquables moyens.<br />
Beaucoup il les avait investis directement, les autres les a trouvés, et il continue à les chercher. Mais<br />
il connaît aussi que cet argent doit être employé selon le but pour lequel a été recueilli, et donc il est<br />
nécessaire que l’orientement missionnaire de l’institut soit plus incisif et réel. Enfin on peut<br />
s’imaginer que <strong>Conforti</strong> <strong>com</strong>prenne par intuition qu’à travers cette diffusion à tapis de l’Apostolat<br />
de Foi et Civilisation, aussi même l’institut se fera connaître et peut-être <strong>com</strong>mencera à récolter<br />
d’autres vocations, vu que l’intervention explicite des évêques émiliens n’avait pas donné beaucoup<br />
de fruit. Il est intéressant que entre les premières adhésions épiscopales, on a eu, le 2 avril 1900<br />
celle de l’évêque de Noto, Giovanni Blandini.<br />
POUR UNE SYNTHESE<br />
L’engagement, les relations, les décisions. Je ferais une synthèse de ce qui ressort toujours<br />
plus nombreuses les nouvelles au sujet du jeune vicaire général et fondateur de l’institut des<br />
xavériens. Du point de vue méthodologique vaut la peine souligner que pendant abonde le<br />
documentation de ce qui concerne les premiers pas de la congrégation, est plus limitée, partielle et<br />
fragmentaire celle qui concerne le ministère de vicaire général. Mais une vision, au tant que<br />
possible se croise et, nous espérons, non confondue, du double mouvement de <strong>Conforti</strong> nous permet<br />
d’éclaircir réciproquement et l’un et l’autre centre de sa vicissitude en ces années à la fin du siècle.<br />
L’intensité de l’engagement demandé au jeune prélat est sûrement remarquable, en tenant<br />
<strong>com</strong>pte de la santé pas tellement vigoureuse et florissante. Certes, fut un engagement surtout de<br />
contacts, du travail du bureau, et moins des voyages et efforts physiques. Mais le stress<br />
psychologique devait être important surtout pour l’attention qui était demandée sur deux fronts.<br />
Dans les années 1899-1901 puis l’exposions arriva au limite : deux jeunes élèves en Chine en état<br />
de persécution, le bâtiment au Campo di Marte qu’il devait suivre, les tensions dans le diocèse qui<br />
<strong>Manfredi</strong> - 54 – G.M. <strong>Conforti</strong>