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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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de l’église et de la Patrie. Le clergé et le laïcat catholique ne pouvaient pas rester<br />

indifférents devant le moment solennel, mais tous unis et <strong>com</strong>pacts doivent porter leur<br />

contribution à la magnifique réussite de prochains meetings plébiscitaires.<br />

Mais le 24 mars <strong>Conforti</strong> avait la fièvre depuis quelques jours. De toute façon il a voulu se<br />

rendre à voter pour donner un bon exemple. En cette situation le vote, presque clair, tous les<br />

présents ont vu l’évêque mettre son « non » dans la boite à bulletins. Le fait fut toute de suite référé<br />

au Préfet que, étonné, s’est mis en contact avec le secrétaire l’abbé Ceretoli, que lui aussi avait vu le<br />

geste de l’évêque. Le pauvre <strong>Conforti</strong> à cause de la fièvre, s’était confondu et il s’était trompé<br />

innocemment, même s’il était bien décidé et sur de ce qu’il voulait faire. Ainsi le bulletin négatif de<br />

l’évêque fut un parmi les très peux de la ville de Parma.<br />

APRES LE CONCORDAT : LA VISITE PASTORALE ET LE DEUXIEME SYNODE<br />

La coïncidence du retour de <strong>Conforti</strong> de la Chine et de la signature des accords entre l’Italie<br />

et le Saint-Siège peut expliquer l’impression de l’élan des activités et décisions embrassées par<br />

l’évêque. Dans la lettre d’indiction de la cinquième visite pastorale la connexion de cette initiative<br />

et le concordat est conscient et explicite : le pape avait dit que l’11 février « nous avons donné Dieu<br />

à l’Italie et l’Italie à Dieu » La visite pastorale sera la façon concrète dans laquelle, dans le diocèse<br />

de Parma, sera donné Dieu à l’Italie et l’Italie à Dieu. Le focus pastoral subissait une modification<br />

de la nouvelle situation juridique : maintenant que l’enseignement de la religion catholique était<br />

obligatoire dans les écoles, il faisait continuer à ne pas interrompre l’engagement catéchétique<br />

paroissial : maintenant que l’Action catholique étai reconnue et protégée par l’Etat, en chaque<br />

paroisse devait être diffusée et fondée, et surtout était le moment pour insister contre « l’erreur, le<br />

blasphème, le langage obscène, la malhonnêteté, les habits immodestes » avec la certitude que les<br />

gardiens de l’ordre aurait eu finalement les mêmes intentions et le même intérêt.<br />

Comme on disait ailleurs, cette aptitude moralisatrice dans la pastorale est un chiffre typique<br />

de la période fasciste. L’adversaire n’était plus l’opinion publique anticléricale et la politique<br />

hostile : le concordat, les garanties des lois, le <strong>com</strong>portement politique du fascisme étaient<br />

désormais ouvertement favorables aux traditions catholiques, au mariage indissoluble, et contraires<br />

à la serpentante mentalité néo malthusienne de la belle époque. On pouvait se dédier à éliminer les<br />

<strong>com</strong>portements déplorables dans le langage et dans les rapports homme-femme qui s’étaient<br />

diffusés dans la population et peut-être <strong>Conforti</strong> et beaucoup de prêtres et évêques <strong>com</strong>prenaient par<br />

intuition ou ils savaient que sur ces aspects les dignitaires locaux et les jeunes en chemise noire (les<br />

fascistes) avec la mentalité du masculinité et belliqueuse qui informait le fascisme, et avec les vieux<br />

restants de l’anticléricalisme, étaient beaucoup moins disposés à adhérer avec enthousiasme aux<br />

directives ecclésiastiques<br />

Les objectifs de la visite pastorale étaient la construction d’un nouveau petit séminaire et<br />

l’évaluation de l’état des églises, les presbytères, les structures des bénéfices paroissiaux.<br />

L’engagement pour la restauration ou la reconstruction, qu’on avait déjà vu en acte dans la période<br />

précédente, subissait une accélération : même ici avec la certitude que le concordat maintenant<br />

mettait à la disposition de nouveaux instruments d’administration et financement.<br />

Cette fois la visite ne <strong>com</strong>mençait pas par les paroisses de la ville, selon la tradition, mais de<br />

la campagne : la première région visitée fut celle de la montagne de Calestano. Cependant le vieil<br />

évêque ne pouvait plus visiter chaque paroisse, il se rendait dans le centre plus important de la zone,<br />

où il faisait sa prédication et administrait les confirmations. Les visiteurs qui l’ac<strong>com</strong>pagnaient,<br />

grâce aussi à un minutieux questionnaire imprimé expressément, visitaient les structures. En cette<br />

façon, en certains cas on « visitait » même six paroisses par jour. Malgré cette simplification de<br />

l’habituelle procédure de la visite, <strong>Conforti</strong> n’a pas pu conclure la visite.<br />

Toujours dans la lettre d’indiction de la visite pastorale, l’évêque presque s’excusait pour le<br />

retard :<br />

<strong>Manfredi</strong> - 233 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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