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Chrestomathie bretonne : (armoricain, gallois, cornique)

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— 117 —<br />

Clegeruc (1), 871, aujourd'hui Cleguerec, arrondissement de Pontivy<br />

(Morbihan).<br />

Cleroc femina.<br />

Cleu, probablement pour Gleu (2). Voir Gleu.<br />

Cloed claie, barrière à claire-voie : Ros meuur (sic) an Cloedou<br />

Caer Cunan, G. L., 29.<br />

Clofion et Clohion (3) : Ran<br />

clofio7i et dans la même charte<br />

Ran clohion, 838 ou 839, p. 113, titre 198; le même lieu porte le<br />

nom de Ran-dofhion dans la charte 196, p. 112, an 821 (M. de<br />

Courson a écrit dans tous les cas Randofion).<br />

Cloicerian, locus in Rufiac.<br />

Clot. Voir dut.<br />

Clut renommée, illustre : Clut-gen — Clut-woion, appendice —<br />

Ran Clut-uual — Clot-uuious (4) — Clot-uuoiam — Clot-uuoion.<br />

(1) Écrit à tort Clegneruc dans l'index.<br />

Ç2) On trouve trois noms en Cleu : Cleu-comin, Cleu-louuen, Cleu-marcoc.<br />

Clexi est très probablement pour Gleu dans Cleu-comin : on trouve un Cleti-<br />

comin diacre dans une charte de 868 et un Gleu-comin prêtre en 868-871. Les<br />

signataires des deux chartes sont en grande partie les mêmes, Cleu-loxmen<br />

apparaît en 8-12, Gleu-lonuen en 83i : dans les deux chartes, il s'agit de Gillac.<br />

Pour Cleu-marcoc, l'index renvoie à Gleu-marcoc : or, aucune des chartes<br />

auxquelles on renvoie, ne donne Cleu-marcoc. Cleu pour Gleu est intéressant :<br />

il montre que devant l. comme devant r (Voir Bresel), les sonores avaient<br />

une tendance à s'assourdir. Si on admet Cleu, il faut le rapprocher du <strong>gallois</strong><br />

clijw, sens de l'onïe ; arm. clevet, entendre.<br />

(3) Voici le texte exact dans les deux chartes, d'après le manuscrit, charte 196,<br />

p. 112, an 821 : il s'agit dans les deux chartes de la propriété de Riantcar<br />

(Ran Riantcar) : « A fine Eann melan. don roch. dofosmatuuor cohiton fos do<br />

imhoir ultra imhoir pcr lannam. do fois, finran. dofhion. do finran. haelmorin.<br />

cohiton. hi fosan do rudfos. Coihiton. Rudfos. (passé par de<br />

Courson). per lannam do finran Loudinoc. pont, imhoir. » — Charte 198,<br />

p. 113, an 838 ou 839 : « A fine Ean melan ad rocham, a roca ad fossatam Matuuor,<br />

a fossata ad rispam. a ripa per landam ad finem Ean clofion (et non<br />

dation), secundum finem Ran clohion (et non dohion) et ortis {sic) Suluuoion<br />

usque finem Eanhaelmorin , per finem fossatellam usque ad rubeam<br />

fossatam, per rubeam fossatam usque ad pontum {sic) Loutinoc. » Le scribe<br />

a encore eu ici sous les yeux, dans dofion, clofion, clohion, un mot qu'il<br />

n'a pas su lire. Nous serions tenté de supposer un mot clodion, tranchées,<br />

talus, avec le signe anglo-saxon pour la spir^nte dentale ou simplement th :<br />

clothionl Pour d et cl, ils sont souvent très difficiles à distinguer au IX« siècle,<br />

par exemple dans le manuscrit à gloses <strong>bretonne</strong>s d'Orléans ; dans le manuscrit<br />

du Cartulaire. on hésite aussi à chaque instant entre l'une et l'autre lecture (Voir<br />

imhoir). A relever encore Coihiton (Voir Cohiton) passé par M. de Courson.<br />

(4) De Courson a lu : Clotuuions ; le manuscrit porte Clot-uniovs,

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