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Chrestomathie bretonne : (armoricain, gallois, cornique)

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ROBERT LE DIABLE<br />

Le nombre des manuscrits de mystères en breton est très<br />

considérable. Je renvoie ceux que cette branche importante<br />

de ]a littérature <strong>bretonne</strong> intéresse à la Bibliographie des<br />

traditions et de la littérature populaire de ta Bretagne^<br />

par H. Gaidoz et Paul Sébillot, Paris, 1882 (Extrait de la<br />

Revue celtique, t. V). La liste n'en est pas encore épuisée,<br />

notamment pour le dialecte de Vannes. Les mystères bretons,<br />

sauf sainte Nonne, sainte Tryphine, saint Gwénolé et un ou<br />

deux autres peut-être, sont d'origine française. Il serait utile<br />

de publier surtout ceux dont l'original français est perdu.<br />

Sans parler de l'intérêt de ces mystères au point de vue litté-<br />

raire, ils ont encore leur importance au point de vue de<br />

l'histoire de la langue. Leur orthographe représente en effet<br />

plus fidèlement la prononciation populaire et conserve bon<br />

nombre de faits dialectaux dignes de remarque.<br />

Robert te Diable est un mystère en six actes et en deux<br />

journées. Le manuscrit appartient à la Bibliothèque Nationale,<br />

fonds celtique, n° 51 (1). Il porte la suscription suivante : La<br />

tragédie de Robert le Diable et (sic) a moi Henry le Guilcher<br />

de la rue de Kermaria an D. paroisse de saint Jean du<br />

Baly, ville de Lannio7i, ce jour 30^^ novembre 1741. Ce<br />

mystère est sans doute d'origine française, mais il est fort diffé-<br />

rent du Miracle de Robert le Diable des Miracles de<br />

Nostre-Dame, t. VI (Société des anciens textes français) et<br />

aussi, semble-t-il, du Mystère du XI V^ siècle, publié à Rouen<br />

en 1836, sous les auspices de M. Ed. Frère, par plusieurs<br />

membres de la Société des antiquaires de Normandie.<br />

Fol. 2 i-o. Compagnones santel, pan doc'h ol assamblet<br />

Pep hiny a esper contantin e spéret;<br />

(1) Je dois cet extrait à l'obligeance de M. G. Dottin.

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