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Chrestomathie bretonne : (armoricain, gallois, cornique)

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Gnech tertre, sommet d'une colline, Cnech crasuc, C. L., 14 —<br />

Chei chnech Samsun, CL., 26 — Cheneciurnur (Mémoires de la<br />

Société archéologique d'Ille-et-Vilaine, XVII, p. 18) (1).<br />

Cnoch villa (2).<br />

Co-, préfixe, <strong>gallois</strong> cy-, arm. ke, ayant le sens du latin con, com<br />

(Voir cum, con) :<br />

Co-uualcar (3).<br />

-uualhobrit. -uuellic.<br />

-uuallon-. -uuiran.<br />

Co-uuedhic, Co-uuelhic (4).<br />

Ke-uuirgar.<br />

Cob mémoire, souvenir, <strong>gallois</strong> cof, ou gaélique cohh, victoire (5) :<br />

Cob-lon.<br />

Cobrant (prononcez Covrant) : Kobrantgen, 857, appendice, écrit le<br />

plus souvent Courantgen — Cobrantmonoc et Courantmonoc<br />

dans la même charte — Chourentinus (6) dérivé de Covrant, G. L.,<br />

24; — Haelcobrant et Haelcourant; Courantdreh.<br />

(1) Catholicon : « Qyetiech,sns, en hault Qnenechenn, tertre, coUis. » Voir dans<br />

;<br />

Rosenzweig, Dictionnaire topographique du Morbihan, les noms en Quene-,<br />

au XV«-XVI'' siècle Quenech. Cnech est devenu Krcc'h dans la plus giande<br />

partie de la Bretagne.<br />

(2) La charte de Saint-Sulpice de Kennes, dont nous avons extrait un certain<br />

nombre de noms {Mémoires de la Société archéologique d'Ille-et- Vilaine, XVII,<br />

p. 18), donne Chnchi pour un nom de colline située au-dessus de la ville de<br />

Quimper et qui s'est écrit plus tard Crughi. Il est impossible d'expliquer le<br />

passage de Chuchi à Crughi; si on suppose Cnuchi, tout s'explique. Ce qui<br />

complique le problème, c'est que cette colline porte aujourd'hui le nom de mont<br />

Frugi, nom probablement altéré : il faudrait savoir comment les paysans<br />

quimpérois prononcent. Si on suppose cniuihi, Vu qui paraît représenter le sou<br />

n français devient encore une difficulté, à moins qu'on ne suppose une forme<br />

forte ayant eu la diphtongue ou : Cnoch serait la forme faible / (= *CnD.cca'!).<br />

(3) Co-uvalcar est peut-être une faute du scribe pour Conalcar qui serait luimême<br />

pour Comalt-car (Cf. Marc-coval 850). Cependant on trouve ^^ar* Cugual-<br />

inonoo, 891-898.<br />

(4) Pour Couuethie, cf. le comique conyth, sodalis, le <strong>gallois</strong> cyncithas,<br />

compagnie ; à la page 55 du Cartulaire, on lit Couuetic : le manuscrit a Couudic<br />

qu'il faut corriger en Couuetic, c'est une faute de lecture du scribe ; on trouve<br />

dans l'index et la charte 123, p. 93, CoHuenvan : le manuscrit porte Con-uuenran.<br />

(5) Cf. le gaulois Coblauno ; Zeuss, Gramm. ccltica, 32, 128.<br />

(6) Courentin, écrit aujourd'hui Coreutin se prononce Caonrentin. On appelle<br />

même habituellement en bas vannetais Caourant {=Covrant), les gens qui<br />

portent le nom de Corentin ; Covrenti pour Courentin se trouve dans le<br />

Cartulaire de Redon, p. 21, titre 25.

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