12.07.2015 Views

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

168 J. MARIONM. Pompeius Saturninus : le nom se rencontre isolément sous la formeféminine à Turin (1) <strong>et</strong> à Ostie (2), sous la forme masculine à Barceloneavec le prénom Lucius (3), <strong>et</strong> près de Terrena en Lusitanie avec le prénomMarcus (4), à Moresby en Angl<strong>et</strong>erre où il s'agit d'un Quintus commandantde la Ile cohorte des Lingons, fils de Marcus (5), à Narbonne avec le prénomMarcus (6), une seule fois à Rome avec le prénom Sextus (7), plusfréquemment en Afrique, sans prénom à Aumale en Césarienne (8), Titus àKerb<strong>et</strong> Zembia en Sitifienne (9), Cnaeus à Lambèse (l0), trois Quintus différents,mais probablement de la même famille, à Khamissa en Proconsulaire(ll).Aucun, on le remarquera, ne porte le même prénom qu'à Banasa.Si le Cnaeus <strong>et</strong> les Quintus que nous avons rencontrés en Afrique peuventdescendre d'indigènes ayant reçu le droit de cité de Cn. Pompeius Magnus<strong>et</strong> de Q. Pompeius Rutus gouverneurs de Proconsulaire en 81 av. J.-C.<strong>et</strong> 62-60 av. J.-C., notre Banasitain peut tirer son origine d'un Africainfait citoyen par M. Pompeius Silvanus gouverneur de la même provinceen 56-57 (?) ap. J.-C. (l2). Son prénom <strong>et</strong> surtout son cognomen , nousincitent en eff<strong>et</strong> à lui attribuer une origine indigène comme aux deuxpersonnages étudiés précédemment qui portent le même cognomen.Devrons-nous attribuer également une origine africaine à Q. JuliusMaftialis ? Nous pourrons faire pour ce nom la même observation que pourL. Flavius Saturninus : attesté sporadiquement dans les diverses partiesde l'empire, il est surtout fréquent à Rome <strong>et</strong> en Afrique. On le rencontreen Espagne à Astorga où le personnage est centurion de la cohorte desThraces(13), en Dacie à Varadia où il s'agit d'un soldat de la Ire cohorte des(1) C. 1. L., v, 7055.(2) Id., XIV, 1481.(3) Id., II, 6174.(4) Id., II, 6268.(5) Id., VII, 359.(6) Id., XII, 5065.(7) Id., VI, 24506. - Mais n'oublions pas qu'en dehors des inscriptions, les textes littéraires nous fontconnaitre à Rome à la fin du 1er s. ap. J.-C. un Pompeius Saturninus dont nous ignorons le prénom, ami<strong>et</strong> correspondant de Pline le Jeune (PLINE LE JEUNE, L<strong>et</strong>tres, 1,8 <strong>et</strong> l, 16. )(8) Id., VIII, 9075.(9) Id., VIII, 8807.(10) Id., VIII, 3975.(11) Id., VIII, 5067-5068 ; S. GSELL, op. cil., t. l, no 1819.(12) Cf. plus haut, p. 162.(13) Année Epigraphique, 1928, nO 165,

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!