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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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.1. \I.\HIO~nulle part ce nom qui, lui aussi, par son cognomen, évoque la Grèce oupeut-être aussi une origine servile, la mode ayant été, pendant très longtemps,de donner aux esclaves des surnoms grecs (le surnom servile devenant,on le sait, leur cognomen, après leur affranchissement).7. - Avec C. ATILIVS ou ATTIVS? ZVBBAEVS (nom que l'on nerencontre nulle part ailleurs) nous avons affaire au dernier cognomenoriental dont M. Carcopino écrit (1) qu'il « sent la Syrie lointaine ll. Il citeen note une référence grecque (2).Après ces personnages d'origine servile <strong>et</strong> d'origine orientale, nousexamInerons maintenant les amici d'origine vraisemblablement indigène,c'est-à-dire ceux qui ont pour cognomen Maurus ou Salurninus (3).23.._-- L. HORTENSIVS MAVRVS ne se rencontre nulle part ailleurs;Maurus, très répandu en Afrique (4) est fréquent aussi en Espagne, cequi est naturel étant donné sa proximité de l'Afrique.10. -- C. CASSIVS SATVRNINVS : dans notre Nole sur le Peuplementde Tanger. àl'Epoque romaine (l') où est attestée une Cassia Salurninanous avons étudié l'aire de répartition de ce nom (Culoz en Gaule, Karoly­Fejervar, Carlsburg en Dacie, Rome, Auzia en Césarienne <strong>et</strong> le Keff enProconsulaire).38. - 39. -<strong>et</strong> 31. - C. <strong>et</strong> Q. VALERIVS SATVRNINVS <strong>et</strong>L. VALE­HIVS CORNELIVS SATVRNINVS : Le nom de ce dernier avec deuxcognomina ne s'est pas rencontré ailleurs, mais \'alerius ,,,'alllrninus estextrêmement fréquent, d'abord naturellement à Rome, la ville cosmo-(lI .f. CARC.OPINO, (J/l. eI/., p. 216.(2) • 1. G. A. R. H. P. " III, 1125.(3) Cf. J. TOUTAIN, Les Cités romaines de la Tunisie: essai surl'1listoire de la Colonisation romaine dan,l'A/rique du Nord, Paris, 1896, p. 183.« L'un des plus fréquents parmi les surnoms latins usités en Afrique était Saturninus ; 11 Y était beaucoupplus populaire que dans les autres réglons du monde méditerranéen. C<strong>et</strong>te préférence des Africainsde l'époque Impériale s'expllque par la faveur dont jouIssait auprès d'eux le culte du dieu Saturne: endonnant à leurs enfants le nom de Saturninu.~, Ils les m<strong>et</strong>taient en quelque manière sous la protection dec<strong>et</strong>te divInité! Or le Saturne d'Afrique était, non-pas le Chronos de la mythologie grecque ou le Saturnusdes légendes Italiques, mals l'antique Baal carthaginois. De même que. Saturnus , n'était qu'une traductionde • Baal " Saturninus n'était que la traduction synthétique, pour ainsi dire, de tous les noms carthaginoisdans la composition desquels le mot Baal entrait, soit comme préfixe, soit comme désinence. Soussa forme latine <strong>et</strong> malgré c<strong>et</strong>te forme, le cognomen Saturnlnus était emprunté à la nomenclature pllUlque. ,(4) Notamment à Volubllls, C. 1. L., VIII, 21879, 21892.(5) , Hespéris " 1"·2' trim. 1948, pp. 125-149.

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