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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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\432 C(J.\DILN1C.\110:\8de son gouvernement, il réclame une indemnité <strong>et</strong> J'engagement formel,signé de la main du sultan <strong>et</strong> revêtu de son sceau, de défendre à tous sescorsaires d'arrêter <strong>et</strong> de visiter, sous quelque prétexte que ce soit, unbâtiment de commerce anglais. Sa demande reste sans réponse <strong>et</strong>, le1er octobre, deux bâtiments çle guerre viennent mouiller en rade de Tanger. pour l'appuyer. Quelques jours plus tard, Douglas rem<strong>et</strong> au représentantdu Makhzen un ultimatum : si, dans un délai de quarante jours, il n'apas obtenu satisfaction, il amènera son pavillon <strong>et</strong> s'embarquera avecles deux vice-consuls britanniques du Maroc; de plus, la marine de laGrande-Br<strong>et</strong>agne fera le blocus du port de Tanger.Le délai imparti arrive à expiration sans que Douglas ait reçu la moindreréponse. Dès le 12 novembre, le blocus annoncé est effectif. Puis, le 17novembre, le mât du consulat est abattu <strong>et</strong> le consul général veut s'embarqueravec ses vice-co:Qsuls; mais il en est empêché par les autoritéslocales, qui déclarent ne pouvoir le laisser partir sans un ordre du sultan.Le blocus est exécuté avec la plus grande rigueur; aucun navire, quelqu'il soit <strong>et</strong> pour quelque raison que ce soit, ne peut entrer dans le portni en sortir. Le premier jour seulement, on laisse passer le courrier d'Espagne<strong>et</strong> celui du corps consulaire, mais c<strong>et</strong>te tolérance ne se renouvellepas. Delaporte se plaint vivement de la gêne qui en résulte pour ses col-. lègues <strong>et</strong> lui dans la transmission de leur courrier: sa protestation n'aaucun eff<strong>et</strong>. On continue d'arrêter tous les navires qui se présentent<strong>et</strong> même, un jour, une bombarde marchande portugaise qui cherchaitseulement à s'abriter en rade contre le vent d'est.Cependant la réponse du Makhzen finit par arriver. Le Gouvernementchérifien refuse toute indemnité. (c Vos bâtiments, écrit-il, vous ont étérendus sans qu'ils aient rien perdu, même pour la .valeur de la rognured'un ongle ». Quant à l'engagement çle ne plus arrêter les navires anglais,il semble y accéder, mais en termes si vagues que le gouvernement deLondres ne peut s'en contenter. De plus, tous les Anglais du Maroc sontautorisés à quitter le pays, mais à l'exception du consul général Douglas.Au début du mois de décembre 1828, le gouverneur de Tanger faitune nouvelle démarche auprès des agents des puissances chrétiennes.Il leur demande de lui écrire que tout navire rencontré en mer sans signesde confrontation peut être arrêté. La réponse que lui fait Delaporte estassez évasive <strong>et</strong> le gouverneur la lui r<strong>et</strong>ourne, mais notre représentantne veut pas s'engager.Les négociations continuent durant tout le mois de décembre 1828<strong>et</strong> finissent par aboutir au début de l'année suivante. Le 19 janvier 1829,le mât du consulat général d'Angl<strong>et</strong>erre est remis en place <strong>et</strong> le pavillonde l'Union Jack y est arboré de nouveau; en même temps, les naviresqui assuraient le blocus saluent le drapeau national de vingt-<strong>et</strong>-un coups

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