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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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L. GOLViNLe tissage proprement dit. - Le tisserand de soie du métier à la tire estappelé zradbi pl. zradàïya. Il est placé à son métier comme tous les autrestisserands, appuyé sur une planch<strong>et</strong>te inclinée, plutôt qu'assis, disposantde plusieurs nav<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> la main gauche sur le battant d~ft.A sa droite, le m~leiill~m est assis devant les fils verticaux de la tire.Prenant une nav<strong>et</strong>te de fil vert pour le fond, le zriidài après avoirabaissé la pédale qui fait descendre les trois barres de lice m, la lance entreles nappes de fils séparés. Il tasse un ou deux coups en tirant à lui le d~ftqu'il abandonne. Il fait signe au m~ledll~m. Celui-ci descend un des filshorizontaux de la tire, fil appelé t~by~!. Il tire sur la partie la plus près deson corps. Ce mouvement isole quelques fils de la tire noués au m9Qijd. Ilglisse alors sa main gauche entre les fils séparés <strong>et</strong> la nappe verticale sr?!des autres. Il tire assez fortement. Les fils horizontaux de la nappe supérieuredite z~bd s'abaissent. Il accentue encore ce mouvement en glissantsa main droite entre les fils séparés, puis, abandonnant les fils verticaux,il appuie fortement à l'aide de ses deux mains réunies sur le z~bd. Leslames du t~nbïl, reliées aux fils abaissés ainsi, se lèvent, entraînant les filsde la chaîne qu'ils enserrent. Le zriidbi prend alors une nav<strong>et</strong>te de fil d~or,par exemple, <strong>et</strong> la lance entre les nappes séparées, puis il tasse à l'aide dud~tt qu'il abandonne. Le tisserand passe alors une nouvelle duite de soieverte de gauche à droite à l'aide de la première nav<strong>et</strong>te après avoir abaisséla pédale n' qui entraîne vers le bas les trois lames m'. Il laisse revenirensuite les fils dans leur position de repos en lâchant les pédales. C'est ànouveau le m~tEdll~m qui travaille. Il descend un deuxième t~by~!, remarqueun coton couleur bleue. Il annonce « bleu » <strong>et</strong> tire à lui les deux fils liésensemhle, comme nous l'avons déjà dit plus haut. Il isole celui qui correspondà la couleur bleue, <strong>et</strong>, abandonnant momentanément l'autre, il tireà lui les srÛ <strong>et</strong> opère comme précédemment. Le zradbi, à l'annonce de( bleu» a pris'une troisième nav<strong>et</strong>te remplie de soie d'une couleur différentedes deux autres déjà utilisées. (Il faut bien comprendre que les couleursportées sur la tire le long du fil de glissière m9Q9d sont purement conven.,.tionnelles. Il suffit que le tisserand ait bien déterminé au préalable à quoielles correspondent dans son tissage. Ainsi, dans notre exemple, si le bleucorrespond à un fil d'argent, le zriidbi comprendra tout de suite, à l'annonce·« bleu )J, qu'il doit prendre la nav<strong>et</strong>te chargée de fils d'argent - noussupposons que c'est le cas ici). Le zriidbi lance la nav<strong>et</strong>te de fil d'argent,

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