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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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.\. .\)HMpas d'autre ouverture que la porte, laquelle n'a rien que de banal. Signalonsdeux particularités dans sa nomenclatl,lre : la poutre du seuil, en boisd'amandier, se nomme imriri <strong>et</strong> les montants ambidi. L'ouverture pratiquéedans le mur, à hauteur de la serrure, pour introduire la clef à l'intérieurest souvent encadrée par un tesson de poterie, goulot de cruche ouautre, <strong>et</strong> se dit anekter.L'économie de la maison est la même que chez les Ammeln : le rez-dechausséeest réservé aux bêtes, les étages aux humains. Du haut en bas,le logis reçoit l'air <strong>et</strong> la lumière par un patio minuscule, réduit aux dimensionsd'une cheminée, délimité aux quatre angles par des piliers (inebdaden)dont la base est en pierre <strong>et</strong> le reste, à partir du premier étage, enbriques crues. Au rez-de-chaussée, nous r<strong>et</strong>rouvons le terme asarag, maisil ne s'applique qU'à la partie centrale, encadrée par les inebdaden. Lepourtour, couvert, porte le nom de tagrurt. Un vestibule, puis un escaliersans marches conduisent au premier étage. Après le grand soleil du dehors,le visiteur est plongé dans l'obscurité <strong>et</strong> tâtonne pour se diriger. Une maigrelueur provient du patio-cheminée. Les meurtrières n'éclairent, faiblement,il est vrai, que les pièces disposées, autour du patio. C'est pourtant dansc<strong>et</strong>te pénombre que la femme vaque aux soins du ménage. Comme chezles Ammeln, le minuscule patio central est entouré d'une galerie couverte,de forme carrée, appelée la#wan. Entre c<strong>et</strong>te galerie <strong>et</strong> les murs extérieurs,les chambres (abanu, pl. ibuna), longues <strong>et</strong> étroites pour les raisons quenous avons déjà dites. La disposition des plafonds (tadüli) n'offre rien departiculier. L'une de ces chambres, en général la plus proche de l'escalier,est la tame$riyt. Le plan de la maison n'étant pas toujours aussi régulier,il arrive que la pièce de réception soit pa~faitementisolée des autres pièces<strong>et</strong> qu'on y accède par un escalier spéciol.Dans toutes les maisons que nous avons visitées, les pièces d'un mêmeétage sont de plain-pied. La distribution des chambres par plans décalés,autour d'un escalier central,· paraît inconnue dans la construction en pisé,du moins dans les tribus que nous avons étudiées. Nous ne l'avons rencontréeque chez .les Ammeln, dans la maison en pierre.Le la#wan est le lieu où la ménagère se tient le plus souvent. Il arrivequ'elle y fasse la cuisine <strong>et</strong> qu'aucune pièce particulière ne soit réservéeà c<strong>et</strong> usage. Dans ce cas, le foyer consiste en quelques pierres disposéesà même le sol, près du p<strong>et</strong>it patio qui fait office de cheminée. En été, on

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