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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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X198 COMMUNICATIONSin =1:1= - C, V - #, and V' - CI =1:1=») ; iZi « il vient» a une moyennefinale; {msiu « ils s'en vont, ou s'en iront» (<strong>et</strong> non pas « he goes ») est àtranscrire imsi·u. Dans tous ces exemples, pas de trace de 1i 1 bref; cequi le confirme encore, c'est l'absence de e bref fermé qui est très généralementla réalisation normale du phonème / i / bref dans les parlers arabesqui possèdent ce phonème : on peut parcourir des pages <strong>et</strong> des pages deG. S. Colin, Chrestomathie marocaine sans en découvrir d'exemple (sur lesexceptions qui sont des réalisations de 1J / devant g, voir plus loin); le seulexemple allégué par Z. S. Harris §1.12 : te~an «rate» <strong>et</strong> non « gall bladder Ilest à transcrire te'~Q'n : il ne contient donc aucun / il bref. En réalité il y aune grande surface dialectale, englobant une partie importante des parlersalgériens <strong>et</strong> marocains, sur laquelle le phonème vocalique / il bref a disparupar confusion de ses réalisations avec celles de 1a / bref. Un des traitsmorphologiques par lesquels c<strong>et</strong>te disparition se manifeste, c'est la confusion,aux Ile <strong>et</strong> Ille formes verbales dérivées <strong>et</strong> dans les verbes quadrilit-~tères, de l'accompli, 3 e pers. sing., masc., <strong>et</strong> de l'impératif,2 e pers. sing.,masc. (Bur<strong>et</strong>, Cours gradué d'arabe marocain, pp. 106-111). C'est là un faitessentiel dont il serait utile de dresser la carte..Puisque 1a / bref <strong>et</strong> 1il bref n'existent pas en tant que phonèmes, examinonsles deux phonèmes vocaliques brefs qui subsistent encore, à savoir1a / <strong>et</strong> 1u 1brefs :Le phonème, vocalique 1a1 est de beaucoup le plus fréquent. Cela secomprend facilement au point de vue historique puisqu'il est l'aboutissementdes voyelles brèves 1al, / il (par ex. dabbal, gdabbal), voire 1u 1(par ex. taktJb, jamea) de la langue ancienne. C'est une voyelle très fréquente:un relevé statistique du texte LXXVIII de la Chrestomathie marocaine,. de G. S. Colin jusqu'au bas de la p. 80 donne deux Cent soixante-cinq.réalisations de / a1contre quatorze seuleme.~t de / u 1.Les conditions d'apparition du phonème / a1 ont beaucoup préoccupéZ. S. Harris (§ 1.4 <strong>et</strong> § 3.2). Il suffira de dire, pour l'instant, que 1a1n'apparaîtque devant CC ou C #, autrement dit devant deux consonnes ouune seule consonne en fin de mot, c'est-à-dire en syllabe f~rmée. C<strong>et</strong>tequestion sera de nouveau examinée plus loin.La réalisation normale du phonème / a / est une voyelle C) de localisationmoyenne <strong>et</strong> d'aperture moyenne, arrondie ou non. Dans la Chrestomathiemarocaine de G. S. Colin, c<strong>et</strong>te réalisation est de beaucoup la plus fréquentepuisque dans le passage étudié, j'en ai relevé deux cent deux exemples contresoixante-trois seulement des autres réalisations. Dans les Textes arabesde Rabat, de L. Brunot, elle est notablement moins fréquente. En principela réalisation a apparaît quand la voyelle n'est pas soumise à des influencesconsonantiques particulières, autrement dit quand il .n'y a, dans son

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