12.07.2015 Views

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

43! cmUIUNICATlONSportés par tous les consuls. L'acte d'humanité de ces derniers IEmr vautd'ailleurs les vifs remerciements du chargé d'affaires d'Autriche à Madrid.En eff<strong>et</strong>, il n'y a pas alors au Maroc d'agent autrichien <strong>et</strong> le consul dePortugal est chargé des intérêts de S. M. Apostolique. On lui confie naturellementle soin de discuter avec le Makhzen la restitution du Véloce<strong>et</strong> la libération de son équipage. Mais le consul de Naples, celui d'Angle-, terre <strong>et</strong> celui du Danemark tentent de se mêler aux négociations.Le Makhzen ne se presse pas de répondre aux demandes du gouvernementautrichien, si bien qu'au début du mois de février 1829, une escadrede quatre bâtiments, sous les ordres de l'amiral Bandiera, vient croisersur les côtes du Maroc. Le 14 mars suivant, un de ces navires arrive enrade de Tanger. Il porte à son bord le chevalier Pflügel, cons,eiller delégation, chargé de s'entendre avec les autorités marocaines. Le diplomatese m<strong>et</strong> aussitôt en rapport avec le consul de Danemark, seul chargédésormais des intérêts autrichiens, au lieu de son collègue du Portug~llécarté pour des considérations politiques. Mais il refuse de descendre àterre <strong>et</strong> d'entrer en pourparlers avec le gouvernement de Tanger, tantque celui-ci n'aura pas salué son pavillon, Tenou l'équipage prisonnier<strong>et</strong> pris l'engagement de restituer le Véloce <strong>et</strong> sa cargaison. Comme il n'obtientpas satisfaction, il m<strong>et</strong> à la voile deux jours après, sans avoir quittéson bord.Il revient cependant le 21 mars. La goél<strong>et</strong>te qui ramène est accompagnéec<strong>et</strong>te fois d'un brick <strong>et</strong> d'une corv<strong>et</strong>te. Pflügel débarque sansque son pavillon ait été salué, ni les pri~onniers libérés. Les consuls européensle reçoivent·à « la marine », où les troupes de la place font la haie,puis le condùisent chez leur collègue de Danemark. Assisté de ce dernier,le conseiller de légation autrichien a, le jour même, une longue conférenceavec le gouverneur de Tanger, un délégué particulier du sultan <strong>et</strong> le premieradministrateur de la douane. Il obtient un résultat : le capitaine<strong>et</strong> les marins du Véloce sont mis en liberté <strong>et</strong> s'embarquent immédiatementsur les navires autrichiens., Le lendemain, Pflügel <strong>et</strong> les commandantsde ces bâtiments rendent une visite officielle à chacun des consulsde la ville. Le chevalier leur fait part des demandes de son gouvernement,qui exige la restitution du brick capturé <strong>et</strong> de sa cargaison <strong>et</strong> le paiementdes frais d'armement de la flotte envoyée dans le Détroit.Mais la restitution des marchandises est déjà devenue impossible,~ au moins en partie. En eff<strong>et</strong>, quelques jours auparavant, deux commerçantsisraélites de Tétouan sont venus à Rabat, porteurs d'un ordre düsultan, qui enjoint aux fonctionnaires de la douane' de leur rem<strong>et</strong>tre lamoitié de toute la cargaison du Véloce; naturellement res administrateursse sont immédiatement conformés à la volonté de leur souverain. Par lasuite, toujours sur l'ordre de Moulay Abd er-Rahman, le vin qui se trouve

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!