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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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(1IBI.IC)( ;11.\1'1111':du travail organisé <strong>et</strong> de l'effort douloureux. Sans se J"ésigner ù une idéologieplus ou moins marxiste, toute étude de géographie humaine a pourbase <strong>et</strong> couronnement les conditions de l'économie.Dans son chapitre IV, M. Richard-Molard a repris une éLude publiéeantérieurement dans l' « Information géographique ». Il est inutile desouligner que les immenses territoires de l'A. O. F. posent des problèmestrop nombreux <strong>et</strong> trop complexes pour recevoir Lous, en ces quelquespages, les développements nécessaires. Et chaque lecteur, selon ses préférences,regr<strong>et</strong>tera ou approuvera celui-ci ou celui-là. Depuis toujoursune commune doléance s'élève contre l'insuffisance des capitaux consacrésà l'équipement de l'A. O. F. <strong>et</strong> aux investissements à longue échéance deproductivité. En se faisant l'écho de certaines récriminations locales,l'auteur semble oublier que la Fédération d'A. O. F. est née du besoin dedonner de plus larges garanties aux emprunts. Il reproche aux sociétéscommerciales de ne penser qu'à la distribution immédiate de dividendes:mais c'est tout le procès de l'épargne <strong>et</strong> peut-être de la politique françaisequi se trouve ainsi engagé. Depuis l'impression du voiume, d'heureuxchangements semblent s'esquisser <strong>et</strong>, d'autre part, l'ouverture récenLe dela lagune d'Abidjan va singulièrement améliorer la situation portuaire.On voudrait espérer, malgré le pessimisme de M. Hichard-Molard, que lescapitaux engagés dans la puissante société de plantations motoriséesd'arachides ne décourageront pas, par leur perte, d'autres bailleurs defonds.Pour beaucoup de Français, dépourvus de capitaux mais soucieux quandmême de toute grandeur française, pour des Nord-africains en particulier,l'A. O. F. évoque deux grands proj<strong>et</strong>s d'équipement, d'ailleurs étroitementliés, la liaison Méditerranée-Niger <strong>et</strong> l'irrigation du delta intérieur duNiger. Les passions soulevées par ces entreprises rendaient plus précieusel'opinion objective <strong>et</strong> compétente de M. Richard-Molard. On est un peudéçucar il n'en parle que ça <strong>et</strong> là, comme d'échecs avérés, sans donner desraisons précises. Pourtant les travaux continuent, même après l'éliminationde M. Béline <strong>et</strong> méritent l'attention la plus vive des géographes.On aurait aimé de même voir discuter la thèse de M. Gourou sur la miseen valeur en Afrique tropicale « en taches d'huile» par la concentrationdes moyens matériels <strong>et</strong> de la 'main-d'œuvre.C'est le puissant intérêt de tout ce qu'a dit l'auteur qui fait davantageregr<strong>et</strong>ter telle ou telle lacune plus ou moins importante <strong>et</strong> inévitabledans un volume si condensé. La valeur essentielle est moins dans l'un oul'autre paragraphe que dans l'aLmosphère qui rayonne de l'ensemble.M. Hichard-Molard fait partager son attachement pour c<strong>et</strong>te nature'africaine violente <strong>et</strong> rebelle, pour un monde qui n'a absolument rien desfacilités situées par les métropolitains dans l'Eldorado colonial. Un ami

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