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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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196 éOMMUNicATIONSpertinentes 1a-i l, 1a-u l, 1a-9 l, 1i-a l, 1i-u l, 1u-a 1. Si Z.-S. Harris avaitrecherché des paires de mots où ces oppositions constituent le seul traitdifférenciatif, il se serait vite aperçu qu'il n'en trouvait pas, sauf pour/ U-9 1. Il aurait pu alo~s se dou'ter qu'il n'avait affaire qu'à deux phonèmesvocaliques brefs: 1a1<strong>et</strong> 1u l, <strong>et</strong> non à quatre. Voyons ce que peuvent êtreson / a1<strong>et</strong> son 1il:Le phonème 1a1aurait les variantes œ, a, d, A, qui apparaîtraient ùansles conditions suivantes (§ 2.3) :La réalisation a antérieur ou œ très ouvert apparaîtrait seulement enfinale de mot: bra «aiguille», bka «il a pleùré » § 1.5. L'erreur est manifeste: ilne s'agit pas d'une réalisation de 1a/ bref, mais d'une réalisation, de durée~oyenne, de / a' 1long (1) en finale de mot. Un fait essentiel des parlersmarocains, qui se r<strong>et</strong>rouve d'ailleurs dans tous les parlers arabes que jeconnais, c'est que les oppositions de quantité vocaliques sont neutralisées en~finale de mot, l'archiphonème étant représenté par des voyelles de quantitémoyenne (qui, historiquement, représentent d'anciennes longues). A maconnaissance, il n'existe dans aucun parler arabe de voyelle vraimentbrève en finale de mot, à l'inverse de ce que Z. S. Harris prétend. On voitqu'il est impossible de compter a parmi les réalisations d'un hypothétiquephonème 1al·De la réalisation d postérieur(2), Z.S. Harris, §1.61ne donne qu'un exemple:tjdw « lumière » en disant qu'elle apparaît seulement devant w. Il doits'agir d'une erreur de notation: G. S. Colin, Chrestomathie marocaine (p. 81)<strong>et</strong> Bur<strong>et</strong>, Cours gradué d'arabe marocain (p. 3), ont q,9W, q,9WW.On peut dire la même chose de h réalisation A « centré assez bas» (§ 1.7)qui « apparaît au· voisinage de r, devant les groupes de deux consonnesdifférentes, ou devant une seule comonne en fin de mot; dans certains deces groupes, il est une varia~te facultative «( itvâries freely») de li» : rAmia« sable », kbAr «plus grand ». C<strong>et</strong>te réalisation ne se distingue en rien de laréalisation À du phonème 1al: § 1.13; en ~ff<strong>et</strong>, ~n arabe marocain (commedans les autres parlers arabes), il y a deux <strong>et</strong> non pas trois degrés pertinentsde quantité des voyelles <strong>et</strong> rien n'autorise ~ voir dans JlÀb une voyelledifféreI;lte de celle de kbAT. Autrement dit A serait comme À une réalisationde 1a1<strong>et</strong> non pas une réalisation de l'hypothétique phonème 1a 1.La réalisation œ (§ 1.4) « apparaît dans les environnements indiquésci-dessus (lesquels ?), excepté devant W <strong>et</strong> en fin de mot; il est rare auvoisinage de r ou devant un groupe de deux consonnes différentes » ; <strong>et</strong>Harris cite œmman « croyant », mais ni G. S. Colin ni moi ne connaissonsce terme; peut-;être faut-il comprendre œ'man ? Les autres exemples(1) La longueur des '\:oyelles se.ra Indiquée, soit à la manière améri~ine en les faisant suivre d'unpoint supérieur, soit à la manière européenne, en les surmontant d'un trait.(2) Je rends ainsi un signe de Z. S. Harris que notre imprimerie ne possède pas.

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