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ARCHIVES BERBÈRES et BULLETIN DE L'INSTITUT DES HAUTES ...

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280 P.OECRorxnouveau l'état civil dans la Régence, n'ont fait que codifier les dispositionsantérieures.L'état civil des Tunisiens est soumis à la même réglementation quecelui des non Tunisiens, toutefois - à l'exception de Tunis-Ville',où toutesles déclarations des naissances <strong>et</strong> des décès sont faites aux services municipaux- les déclarations des naissances <strong>et</strong> des décès des Tunisiens nesont reçues que par les chioukh de leur fraction respective, <strong>et</strong> il existedes registres d'état civil distincts pour les Tunisiens tenus par les caïds.Le double de ces registres est déposé à la Direction de }'AdministrationGénérale <strong>et</strong> Communale à Tunis.Aucune mesure ne prescrit, comme en Algérie, la déclaration des mariages,des divorces <strong>et</strong> des répudiations. Le nom patronymique n'a .. pasété rendu obligatoire. Un décr<strong>et</strong> du 30 juin 1929 perm<strong>et</strong> toutefois auxTunisiens d'obtenir un nom patronymique s'ils justifient d'un motiflégitime. Il est statué sur la demande par arrêté du Premier Ministre.AVENIR <strong>DE</strong> L'ÉTAT CIVIL DU DAHIR <strong>DE</strong> 1950.Au Maroc, on a donc, à certains égàrds, pris une mesure intermédiaireentre le précédent algérien <strong>et</strong> le précédent tunisien.Inscription collective, dans une certaine mesure, mais seulement auniveau de la famille de l'assuj<strong>et</strong>ti à l'état civil, <strong>et</strong> encore de la .famille ausens étroit du mot, c'est-à-dire du ménage.Procédure de la déclaration individuelle pour les descendants des inscrits,mais obligation imposée seulement à une faihle portion de la popu-'lation.Le nom patronymique, rendu obligatoire en principe, n'intéressant,malgré tout, qu'une minorité de suj<strong>et</strong>s marocains, ceux seulement soumisà l'état civil.Sans doute l'utilité'évidente de l'institution fera, malgré tout, qued'année en année, un plus grand nombre de Marocains, principalementdans les villes, recourra à l'état civil; les Israélites ont donné depuislongtemps l'exemple; suivis, par la suite, dans une certaine mesure, p-arles Musulmans.La notion d'utilité jouera en la matière un grand rôle; elle fera entrer,tôt ou tard, l'institution dans les mœurs.

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