Facultatea de Istorie - Universitatea Alexandru Ioan Cuza

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Iulian MOGA
primaires, jetent leurs virilité 5 . Après l’émasculation ils fallait tatouer sous
la partie inférieure de l’abdomen un signe spécifique, appliqué d’habitude
aux esclaves sacrés mêmes, qui indiquait leur consécration à la divinité 6 .
Quoique la première attestation de ce type d’émasculation date de la fin du
V e siècle et le mythe d’Attis soit connu depuis l’époque hellénistique,
Walter Burkert indique qu’il s’agissait d’une tradition hittito-phrygienne
perpétuée au cadre de l’état sacerdotal pessinuntin 7 . On peut croire, en vue
de ces informations, que leurs vie sexuelle s’était mis à fin. Pas du tout.
C’était le moment du début des nouveaux expériences à cause de leur réorientation
aussi que leur ambiguïté sexuelles. Apulée dans ses Métamorphoses
(8, 26-30) montre que les orgies et les scènes de supplice du fouet y
sont caractéristiques et il faisait aussi des allusions aux leur pratiques homosexuelles.
De plus, ils assaillent un fort jeune paysan qu’ils lui dénudeait en
dévorant sa glande virile. D’une pareille libido frénétique nous en conte
Lucien de Samosate (de Dea Syr., 22) à l’égard des eunuques efféminés
d’Atargatis. Will Roscoe et Amy Richlin considèrent que le mot cinaedus
(similaire au grec kínaidoß) employé par Apulée et l’expression utilisé
quand il dénomme le group des galles chorus cinaedorum sont d’indications
assez claires sur leur pratique de la prostitution masculine, pas seulement la
pédérastie 8 . Justin le Martyre (Apol., I, 27) utilise un mot semblable quand il
décrit l’infamie de leur prétendu piété au moment de leur émasculation: eœß
kinaidían ˜pokóptontai. Ce geste au caractère public, aussi que les
sacrifices sanglantes de la Bellone micrasiatique (Mâ) sont perçus par
Lactance (Div. Inst., I, 21, 16-19) comme une véritable folie, parce qu’il
5 th
D. Fishwick, Hastiferi, dans JRS, 57, 1967, 144: „… 24 March was the dies
sanguinis, the climatic point in the festival of Magna Mater. Apparently under Claudius the
old ‘Roman’ Megalensia (4 th to 10 th April) was replaced by a new festival of ‘Phrygian’
character which by the third and fourth centuries at least celebrated the death and resurrection
of Attis”; W. Burkert, Ancient Mystery Cults, Harvard University Press, Cambridge,
Massachusetts and London, England, 1987, 81.
6
R. Turcan, Cultele orientale în lumea romană, traducere de M. Popescu, Bucureşti,
1998, 49, 62; J. Carcopino, Aspects mystiques de la Rome païenne, L’Artisan du Livre,
Paris, 1942, 78.
7
W. Burkert, Greek Religion, Harvard University Press, Cambridge, Massachusetts,
1985, 179.
8
W. Roscoe, Priests of the Goddess: Gender Transgression in Ancient Religion,
dans HR, 35, 1996, 3, 205; N. Richlin, Not before Homosexuality: The Materiality of
Cinaedus and the Roman Law against Love between Men, dans JHSex, 3, 1993, 4, 523-573;
voir aussi Der Kleine Pauly. Lexikon des Antike, 4, Deutscher Taschenbuch Verlag, München,
1979, col. 1192-1194 (s.v. Prostitution).