Facultatea de Istorie - Universitatea Alexandru Ioan Cuza

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Iulian MOGA
vivre dans les liens de mariage ou les garder 12 . Ils n’intervenait au cours de
la drame sacré pendant le dies sanguinis. Les galles ne bénéficiait d’une organisation
stricte ou attachement à une certaine sanctuaire y restant itinérants,
comme les metragyrtai, les mendiants ou „ceux qui amasse pour la
déesse”, qui se dénommait aussi kybeboi, possédés par la déesse 13 . Ils ne
partageait les attributs des prêtres, en restant seulement le statut des membres
„tolérés” et discrédités de la société romaine (une sorte de „clergé inférieure”
au plus) et ne se groupaient autour des corporations connues et légitimes
comme les cannophores, dendrophores, hastiferi, cultores ou religiosi. Donc
ils pouvaient être comptés parmi les nombreux catégories des grades et
fonctions du personnel cultique métroaque 14 .
Une conception distincte a été formulée plus récemment spécialement
par Walter Burkert, Lynn E. Roller, S. Mitchell ou Will Roscoe. Les
galles était en fait des prêtres communs du culte métroaque, une dénomination
qui a été généralisé souvent pour l’ensemble des membres de la
catégorie sacerdotale permanente 15 . Il pouvaient même garder leur propres
liens familiales ou d’amitié antérieures ou faire partie d’un collège. Une des
trois inscriptions découvertes qui mentions les galles 16 , trouvé a Cyzique et
datant de 46 av. J.-C., nous informe que Soterides Gallos a dédié un monument
à une Déesse-Mère locale identifiable à Cybele, Meter Kotiane, parce
qu’elle avait écouté sa prière à l’égard de Marcus Stlaccius, captive dans la
guerre et son compagnon (©pèr toû œdíou sumbíou), un terme qui d’ailleurs
peut être appliqué aussi bien pour les époux 17 . Attis hiereus 18 aussi que
Battakes supervisait un collège sacerdotale dès la période hellénistique,
mais leurs fonctions datent certainement d’une époque antérieure. Au début
du II e siècle, au cours des campagnes romaines d’Asie Mineure, les fanatici
galli et les galli matris magnae gardait déjà des fonctions traditionelles,
dans un état théocratique pessinuntin qui fonctionnait comme une centre
12
J. Carcopino, op. cit., 78-79, 100-102; G. Thomas, op. cit., 1525-1528.
13
L. E. Roller, op. cit., 165. Roller propose la restitution de ce mot comme „ceux
qui amasse pour la déesse”, parce qu’il est composé des deux termes: le premier, derivé de
Mëthr, et le deuxième ˜gúrthß, obtenu du verbe ajgeivrein, avecle sens de „amasser,
collecter”. W. Roscoe, op. cit., p. 200; W. Burkert, op. cit., 178.
14
J. Carcopino, op. cit., 98-99; G. Thomas, op. cit., 1525-1533.
15
W. Burkert, Ancient Mystery Cults, Harvard University Press, Cambridge, Massachusetts
and London, England, 1987, 35-36.
16
CCCA, I, 287.
17
J. Carcopino, op. cit., 102-103; W. Roscoe, op. cit., 203.
18
CCCA, I, 58, 60.