Facultatea de Istorie - Universitatea Alexandru Ioan Cuza

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NOTE BIBLIOGRAFICE / NOTIZIE BIBLIOGRAFICHE
cate post CIL III sau revizuite. Astfel, peste 800 de epigrafe variate din punct de
vedere al conţinutului (diplome, inscripţii onorifice, votive, funerare, tegullae, milliaria
etc.), descoperite în peste 120 de puncte, redactate în majoritatea zdrobitoare
în limba latină (doar 18 inscripţii greceşti şi una palmyreană) sunt puse la îndemâna
istoricilor Daciei romane, care le vor putea studia mai facil. Chiar dacă lipsesc
traducerea în limba română şi fotografiile, corpus-ul are toate elementele ştiinţifice
care au consacrat culegerea naţională de inscripţii drept una dintre cele mai valoroase
realizări ale epigrafiei contemporane. Nu ne rămâne decât să sperăm că profesorul
Petolescu va întocmi şi un volum cu epigrafele rectificate şi inedite din Dobrogea
romană, pe care, de asemenea, ani de zile le-a înseriat cu migală şi responsabilitate
în paginile revistei SCIVA.
Nelu ZUGRAVU
CYPRIEN DE CARTHAGE, L’unité de l’Église (De ecclesiae catholicae unitate),
Texte critique du CCL 3 (M. Bévenot), Introduction PAOLO SINISCALCO et
PAUL MATTEI, Traduction Michel POIRIER, Apparats, notes, appendices et
index PAUL MATTEI (SC 500), Les Editions du Cerf, Paris, 2006, xviii + 334 p.
Fondée jadis par les pères jésuites H. de Lubac, J. Daniélou et C. Mondésert
la prestigieuse collection Sources Chrétiennes a célébré la parution du 500 e volume
par la publication de cette „méditation passionnée sur les épreuves de l’Église et sur
l’exigence vitale de l’unité pour faire face à ces épreuves” (Claude Dagens, Préface, p.
II) qu’est le De ecclesiae catholicae unitate de Tascius Cecilius Cyprien, premier
évêque d’envergure de Carthage et d’Afrique du Nord; écrit né dans les circonstances
de la persécution sous Dèce (250-251). D’après J.-N. Guinot (Avant-propos, p.
7), ce choix est aussi „une manière de signifier avec force que les Pères constituent
pour les chrétiens de toutes confessions un patrimoine commun, une source
féconde où s’abreuve l’Église indivise”.
Dans un premier temps l’introduction nous présente donc l’époque et le
milieu de naissance de l’écrit quand le christianisme rencontrait bien des difficultés
internes et externes, mais il n’était pas encore fragmenté en confessions souvent
antagonistes. Après une description de la crise (militaire et économique) que
l’Empire romain traversait au milieu du III e siècle, et qui finalement conduisit à la
persécution des chrétiens, les auteurs abordent les circonstances (tensions dans la
communauté carthaginoise après le retour de l’évêque de son exil volontaire) et les
objectifs (rétablir l’unité) du traité. L’introduction discute aussi les questions relatives
aux aspects littéraires (style, grands thèmes, images) et théologiques (l’unité
de l’Église et l’Écriture, les grandes lignes de l’ecclésiologie de Cyprien: églises
locales, synodes et collégialité, rapports entre Carthage et Rome) de l’écrit. Le
chapitre consacré à la problématique de la „double rédaction” présente l’histoire de
la recherche, puis propose une analyse des deux versions: „primacy text” et „textus