Facultatea de Istorie - Universitatea Alexandru Ioan Cuza

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Iulian MOGA
un certain hierodoule de Mère des Dieux au Theos Hypsistos à la
conséquence d’un ordre de ce dernier dieu (kat’pi tagçn Qeoû
Uyístou) 28 . Un autre, découvert à Leukopetra, près de Beroea-Kozani, et
datant du 311 ap. J.-C. mentionne Qeodóth e¥eródouloß Mhtròß Qeôn 29 .
Une exemple intéressant, mais qui concerne la présence des hierodules
dans les dédicaces micrasiatiques est celui des stèles de confessions de
la Lydie, Phrygie et Mysie. Les inscriptions de ce type montrent que les
divinités invoqués ont été perçus comme la plus grande autorité morale qui
pouvait intervenir pas seulement pour protéger les morts et leurs tombes
contre les éventuelles déssecrations, mais aussi pour corriger la conduite et
les relations sociales entre les membres de la communauté 30 . D’autre part,
les dieux ont été conçus d’avoir une influence majeure sur les destinées des
individus à cause de leur omnipotence. Une dédicace d’Aphias, fille de
Théodore, adressé à Meter Leto dans le sanctuaire d’Apollo Lairbenos de
Motella montre que la déesse était celle qui „rendre l’impossible possible” 31 .
On peut donc déchiffrer et interpréter beaucoup d’informations utiles pour
mieux connaître la psychologie, institutions et mentalité religieuse des
dédicants, leurs besoins et espoirs aussi que leur modalité d’imaginer le
monde du divin qui d’ailleurs les faits distincts des conceptions promus dans
les milieux urbains côtières de l’Ouest et Sud de l’Asie Mineure. Cette
différence des conceptions et des modes de vie dans les zones rurales
concervatrices de l’Anatolie centrale et orientale qui y sont opposées à été
déjà beaucoup souligné par de nombreux études 32 . Dans ces régions de
28
Y. Ustinova, The Supreme Gods of the Bosporan Kingdom. Celestial Aphrodite
and the Most High God, RGRW (=EPRO) 135, E. J. Brill, Leiden–Boston–Köln, 1999,
221; CCCA, VI, 179.
29
CCCA, VI, 187.
30
S. Mitchell, Anatolia. Land, Men, and Gods in Asia Minor, I, Oxford University
Press, Oxford, 1993, 189.
31
EA, 22, 1994, no. 122.
32
J. Marquardt, L’Administration romaine, II/2, L’Organisation de l’Empire
romain, Ernest Thorin (éd.), Paris, 1892, 235-326; M. Sartre, Les provinces anatoliennes,
dans Cl. Lepelley (sous la direction), Rome et l’intégration de l’Empire, II, Approches
régionales du Haut-Empire romain, 334-383; P. Petit, Histoire générale de l’Empire
romain, I, Le Haut-Empire (27 av. J.C.–161 apr.J.C.), Éd. du Seuil, Paris, 1974, 264-273;
J. Zabłocka, K voprosu o zemel’nykh otnoshcheniakh v maloazijskikh gorodakh I-III vv. n.e.,
dans VDI, 115, 1971, 1, 17-28; A. Lozano, ¿Segregación o integración?: Relaciones entre las
ciudades griegas helenísticas de Asia Menor y las poblaciones anatólicas, dans Gerión, 20,
2002, 1, 205-230; S. Mitchell, op. cit., 195: „The villages of rural Asia Minor lived a life that
differed radically from that of the cities. Language and nomenclature, diet and lifestyle, cults