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20-24 septembrie 2009 - Biblioteca Metropolitana Bucuresti

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1<strong>24</strong> Ioan Maria Orosentre en la possession du philologue de Cluj Nicolae Drǎganu, qui en afait don à la Bibliothèque Centrale Universitaire de Cluj-Napoca, où il seconserve jusqu’à nos jours.Un exemple d’un «périple intérieur», commun d’ailleurs à de nombreuxlivres, est celui fourni par un spécimen du Liturghier de la première éditionde Blaj (1756), et qui provient de la localité de Valcău de Jos 33 . En 1760,quatre ans seulement après sa sortie des presses de l’officine de Blaj,celui-ci est acheté avec 4 marias par un certain Şutic Ion de Valcău de Josqui, ensuite, en a fait l’aumône «aux mains du père Urs» de son village, àcondition que «si les fils de père Urs étaient prêtres, qu’il reste entre leursmains, mais seulement si ils seront eux-mêmes prêtres, Şutic Ion pourrala reprendre et la donner selon sa volonté (de o[r] fi feciorii lui popa Urspopi să fie în mâna lor, iară de n-or fi [e]i popi, Șutic Ion să o poată luasă o deie unde-i va fi voia)». Comme don, le Liturghier est donné «pourcanon», tel que spécifié sous damnation par l’annotateur – bénéficiaire, lepère Urs. Une génération après, «dans la famille du père Urs n’étant pas deprêtres», le livre revient dans la famille de Şutic Ion c’est-à dire: «est venuà nouveau aux mains de Şutic Ion, puis au jour de la mort de Şutic On, safemme restante, Oana, avant tout il m’a laissé à moi, sans aucune autreentente comme celle avec le père Urs avant les étrennes, une offrande pourcommémorer Oana et Onul» (au vinit iară în mâna lui Șutic Ion iară dinziua morții lui(?) Șutic On, muierea lui, Oana rămasă mie mi-au dat aceeamai înainte și fără muierea lui hie alta tocmală cum a fost dată la popa Urs’naintea pomenilor, pomană să să pomenească Oana și Onul) – ainsi note,le 25 Mars 1806, le nouveau propriétaire de l’ouvrage 34 , le prêtre «curéŞtefan de Şimleu et curé en M[aghiar] Valco» (paroh Ștefan al Șimleuluiși paroh în M[aghiar] Valco). Une autre génération plus tard, en 1835, lespécimen change à nouveau de propriétaire: «A partir de maintenant, ilssont venus dans ma main. A savoir celle de Sofronie Sav. An 1835, avril 28curé à [Maghiar Valco], en l’an 1835 Avril 28» (De aci înainte au vinit lamâna me. Adică a lui Sofronie Sav. Anul 1835, aprilie 28 paroh la [MaghiarValco], în anul 1835 Aprilie 28).A remarquer que, par rapport au cas précédent, s’agissant ici d’unlivre liturgique par excellence, à l’exception du donneur, les «utilisateurs»successifs font partie de l’ordre ecclésiastique. Malgré sa temporairealiénation en 1852, sous la forme d’une solidarité chrétienne, de leur ordre,en dehors du périmètre communautaire, la destination rituelle du livre ne33Depozitul eparhial Șimleu Silvaniei, inv. PCN nr. 14.34En fait, le gestionnaire et l’utilisateur directement („la mâna mea”) du livre; lepossesseur réal est l’église de Valcău de Jos.

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