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20-24 septembrie 2009 - Biblioteca Metropolitana Bucuresti

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Şcoala Ardeleană et la littérature roumaine ancienne 99rigoureuse 2 , Gheorghe Şincai, lui, il opte pour une solution plus rigoureuse,tout en citant dans sa Chronique des textes entiers extraits de ses sourcesbibliographiques. Un pas bien défini vers une historiographie scientifiqueest fait par Petru Maior, celui qui, aussi bien dans Istoria pentru începutulromânilor în Dachia – L’histoire pour les débuts des Roumains en Dacie,que dans Istoria besearecii Românilor – L’Histoire de l’Église des Roumainsmentionne utilisant un caractère à part des lettres et en utilisant les crochetsl’information reprise des sources utilisées ou bien il mentionne dans desnotes, écrites en bas de page, toute information reprise d’autres sources 3 .Nous suivons ainsi un chemin parcouru par l’historiographie à traverslequel celle-ci se détache de celle traditionnelle, de source médiévale, touten se dirigeant vers l’utilisation des instruments scientifiques bien précis.Si la lexicologie a surtout été envisagée en tant qu’une série d’essaisindividuels, sans rapport avec la lexicologie de la littérature ancienne, desétudes plus détaillées ont montré le fait qu’au moins l’ouvrage Dicţionarullatin-român (Dictiones Latinae cum Valachica earum interpretatione)rédigé entre 1691-1702 par Teodor Corbea de Braşov, celui-ci ayant remplià cette époque-ci la fonction de secrétaire de langue latine de ConstantinBrâncoveanu, a enregistré des échos directs 4 .Les textes religieux constituent une situation tout à fait particulière.Puisqu’au moment de son union avec Rome, l’Église Gréco-Catholiquedes Roumains de Transylvanie avait fermement formulé la condition depréserver le rite oriental, pour ce qui est du domaine des livres de culteil n’y avait pas des différences entre ceux imprimés en Transylvanie2La seule édition du texte de Samuil Micu 1993, Istoria românilor, Bucureşti:Editura Viitorul Românesc, faite par Ioan Chindriş, à part le grand nombre de fautes duesà la transcription, est encore loin de remplir ces exigences.3Malheureusement, l’édition de Istoria besearicii românilor (1995, Bucureşti:Editura Viitorul Românesc) faite avec autant d’erreurs par Ioan Chindriş élimine toutes lescitations de l’œuvre de Petru Maior du texte et des documents consultés.4Le manuscrit, arrivé à Vienne entre les mains de Radu (Rudolf) Cantacuzinoest acheté par Inochentie Micu Clain pour une somme considérable. Préservé à Blaj,il est devenu la source du dictionnaire de Grigore Maior, Samuil Micu et Ian Bob, et,probablement celle de Ştefan Crişan Körössi aussi (Teodor Corbea <strong>20</strong>01, Dictioneslatinae cum Valachica interpretatione, Cluj-Napoca: Clusium (ediţie şi studiu introductivde Mihai Gherman); Alin-Mihai Gherman 1987, Posteritatea dicţionarului lui TeodorCorbea, dans "Cercetări de lingvistică", nr. 1-2; Grigore Maior <strong>20</strong>01, Institutiones lingaeValachicae şi Lexicon Compendiarium. Alba-Iulia (Ediţie, studiu introductiv, indice şi notede Alin-Mihai Gherman). Par l’intermédiaire du dictionnaire de Samuil Micu, le matérielappartenant à Teodor Corbea est entré dans la composition de l’ouvrage Lexiconul de laBuda.

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