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20-24 septembrie 2009 - Biblioteca Metropolitana Bucuresti

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700 Galina Rousseva-Sokolovane met pas en doute l’existence et la consistance de cette tradition. Sansavoir conduit une étude exhaustive, il me semble que la plupart despad compris dans les manuscrits, peuvent être localisés, parfois sousune forme légèrement modifiée, dans les éditions imprimées. Ceci estparticulièrement vrai lorsqu'il s'agit des séquences de pad, consacrées àdes fêtes importantes, comme la janamāṣṭamī, la fête de la Nativité. Ladifférence la plus importante entre les manuscrits et la tradition impriméeconsiste dans le fait que les éditions imprimées comportent beaucoupplus de divisions internes (donc couvrent plus de fêtes) et, à l’intérieur dechaque division, beaucoup plus de pad que les manuscrits. En fait un desintérêts majeurs que peut apporter l’étude de cette tradition, c’est qu’elledonne un témoignage de premier ordre sur l’assimilation progressive dediverses traditions populaires locales sur une période de presque deuxsiècles jusqu’à nos jours.Ce type de compilations représente un pas de plus de la théologievers la pratique. Aussi artificielle que semble la division en douze livres(skandha) du Sūrsāgar, répétant celle du Bhāgavata Purāṇa elle lui faitsuivre l’histoire des incarnations divines où les événements ne forment pasvraiment une suite, mais se situent plutôt dans une sorte de simultanéitéintemporelle. La globalité du mythe fait que chaque fragment contient letout sous une forme séminale, et que par conséquent, ce tout est à chaquemoment instantanément reconstituable à partir de n’importe quel fragment.Par contre, le temps des varṣotsav-pad-saṅgrah est celui de l'annéedévotionnelle. Ce temps cyclique, circulaire, est jalonné par des fêtesqui sont autant d’occasions de recréation du mythe. À l’inverse donc dutemps mythique, les événements n’y sont plus atemporels, mais répétitifs,solidement ancrés dans des points précis du calendrier, et plus proches encela du quotidien des dévots. Le rapprochement en direction du quotidienn’est pas sans conséquences pour le mythe lui-même: la version qu'endonnent les hymnologies témoigne de certaines «contaminations» surlesquelles, précisément, nous reviendrons.Ce que je voudrais ici souligner, c’est que, hormis cette différence destructure, en tant que textes, les hymnologies ne sont pas si différentes desrecueils «d’auteur» du type du Sūrsāgar. Des pads de Sūrdās, dont unegrande partie peuvent être localisés dans le Sūrsāgar sont, inclus dans leshymnologies. D’ailleurs l’inclusion dans les hymnologies est peut-être unpremier pas (selon l’hypothèse de Rupert SNELL 4 ) vers son inclusion dans4SNELL, Rupert. The Eighty-four Hymns of Hita Harivaṃśa, Delhi: MotilalBanarsidass, 1991, p. 348.

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