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20-24 septembrie 2009 - Biblioteca Metropolitana Bucuresti

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146 Viorica Aura PăuŞne connaissent pas de décalages majeurs, suivant de près l’évolution dela pédagogie de l’Occident, le modèle principal à suivre étant celui de laFrance.On peut parler maintenant d’une maturité et d’une vraie maîtrise desauteurs de manuels, les Français et les Roumains se partageant le marché.Nous allons rappeler seulement quelques auteurs de référence, dont les sériesde manuels ont couvert, pratiquement, toute la première moitié du XX e siècle:C. Albert Léautey, professeur à l’École Commerciale de Bucarest, ensuitedirecteur du lycée français de Bucarest, qui publie entre 1904-1935; CharlesDrouhet, professeur de littérature française à l’Université de Bucarest, dontles éditions s’étendent entre 1935-1944; Nicolae Şerban, auteur surtoutde manuels de littérature, dans la même période; J.A. Candrea, l’auteurdont les manuels ont connu le plus grand nombre d’éditions, ces livresse retrouvant, réédités, entre 1905 et 1935; Elena Rădulescu-Pogoneanu,professeur à l’École Centrale de jeunes filles et au Séminaire pédagogiqueuniversitaire „Titu Maiorescu” de Bucarest, dont les manuels sont éditésapproximativement entre 1925-1935. (V. Păuş, 1997)Les manuels des professeurs Gorgos et Marin-Demianovici, publiésentre 1943-1947, représentent déjà la période de transition vers la nouvelleidéologie communiste qui commence sa domination en Roumanie après ladeuxième guerre mondiale.La Réforme de l’enseignement de 1947 marque la réorientation forcéede l’enseignement des langues étrangères vers le russe, langue devenueobligatoire à tous les niveaux d’enseignement, du secondaire inférieurjusqu’à l’Université.Dans ces circonstances, le fait que le français se maintient commedeuxième langue étrangère enseignée dans les écoles de Roumanie,représente l’un des moyens de résistance de la culture et – pourquoi pas - dela langue roumaine comme langue romanique, face à l’assaut de l’idéologiesoviétique.Il paraît que les dirigeants communistes préfèrent le français à l’anglaispour un long laps de temps, le dernier étant associé, probablement, à lalangue des „Américains”, ennemis déclarés du régime communiste, surtoutdans les premières années d’après la guerre, lorsque le régime de Bucarestétait complètement soumis à celui de Moscou.Dans la période qui suit après la Réforme de 1947, les programmesd’études pour les langues étrangères sont entièrement soumis à l’idéologiecommuniste, empreinte de la politique stalinienne. Dans la note introductivedu programme de 1952, par exemple, on peut lire: «l’enseignement des

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