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espectivement. En 1999, 19,7 et 44,1% des femmes âgées de 15 <strong>à</strong> 19 ans et des femmes entre18 et 19 ans, respectivement, étaient estimées enceintes.En 1999, la tail<strong>le</strong> moyenne des ménages zimbabwéens était de 4,2 personnes, et sensib<strong>le</strong>mentplus petite en zone urbaine qu’en zone rura<strong>le</strong> (4,7 vs 3,5) (Bijlmakers, 2003). Plus de 56% desfemmes de 15 <strong>à</strong> 49 ans étaient mariées en 1999. La même année, l’âge médian au mariageétait de 19,3 et 24,5 ans parmi <strong>le</strong>s hommes et <strong>le</strong>s femmes, respectivement. La polygamie n’estpas une pratique très courante au Zimbabwe, avec près de 16% d’unions polygamesmasculines recensées par <strong>le</strong> ZDHS en 1999 (Central Statistical Office, et al., 1999) mais,comme dans de nombreux pays d’Afrique, <strong>le</strong> multi-partenariat et l’infidélité des hommes sontcourants (Sibanda, 2000). Le Zimbabwe pratique <strong>le</strong> mariage virilocal, par <strong>le</strong>quel la femmequitte son domici<strong>le</strong> familial pour rejoindre la famil<strong>le</strong> de l’époux. Traditionnel<strong>le</strong>ment, etencore aujourd’hui, <strong>le</strong> mariage s’accompagne du paiement de la dot, la lobola, illustrant lapersistance de traditions de domination masculine dans <strong>le</strong>s pratiques socia<strong>le</strong>s zimbabwéennes.A.2.Le peup<strong>le</strong> shonaLa population zimbabwéenne est composée de plusieurs peup<strong>le</strong>s. L’ethnie la plusimportante, <strong>le</strong>s Shona, d’origine Bantoue, s’est établie dans la région au XIIème sièc<strong>le</strong>. Cepeup<strong>le</strong> se répartit sur toute la moitié nord-est du pays, dont notre région d’étude, <strong>le</strong> district deBuhera. La principa<strong>le</strong> monographie sur <strong>le</strong> peup<strong>le</strong> shona est cel<strong>le</strong> de Michael Bourdillon dontnous présentons quelques éléments ci-dessous (Bourdillon, 1998).Les Shona sont traditionnel<strong>le</strong>ment des agriculteurs et l’accès <strong>à</strong> la terre est encoreaujourd’hui intimement lié <strong>à</strong> l’identité de <strong>le</strong>ur communauté. La grande majorité deszimbabwéens vit d’ail<strong>le</strong>urs en zone rura<strong>le</strong> (plus de 70%), ce qui explique la faib<strong>le</strong> densité depopulation du pays (29,7 habitants au km² en 2002) 16 . La plupart des citadins ont préservé desliens sociaux et économiques avec <strong>le</strong>ur région rura<strong>le</strong> d’origine.Les Shona cultivent du mil<strong>le</strong>t, du sorgho, et du maïs permettant la préparation d’un porridgeépais, la sadza, <strong>le</strong> plat de base de la plupart des zimbabwéens. Ils cultivent éga<strong>le</strong>ment du riz,des haricots, des cacahuètes et des patates douces. Certains élèvent du bétail, qui <strong>le</strong>ur fournit16 Central Statistical Office. Census 2002 Zimbabwe - Preliminary Report. Harare: Central Statistical Office; 2002.107

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