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Groupes de discussionD’après les groupes de discussion, l’approvisionnement alimentaire était souventproblématique pour les mères, surtout en période d’insécurité alimentaire causée par lasécheresse. Tous les groupes ont admis que les enfants pouvaient être nourris de façoninadéquate ou inappropriée en raison de ces contraintes économiques. L’aide alimentaire desautorités du district et le soutien de la famille et du voisinage pouvaient contribuer à améliorerla santé de l’enfant. Tous les groupes ont recommandé que l’aide alimentaire soit adressée enpriorité aux femmes infectées par le VIH. Le pré-requis au soutien de la communauté était lanécessité que les mères et familles infectées/affectées par le VIH révèlent leur statutsérologique.B. Les visites de suivi de PTMELors de l’entretien de l’enquête MMCHS de nutrition infantile, les femmes infectéespar le VIH ont également été interrogées sur leur fréquentation des consultations de suivi àMMH, prévues afin de leur offrir un suivi médical et de services de conseil en nutritioninfantile, entre autres. Le graphique 11 présente l’utilisation des visites de suivi de PTMEprévues, montrant que neuf mois après l’accouchement, moins de 50% des femmes infectéespar le VIH étaient suivi dans le cadre de l’initiative pilote de PTME.Graphique 11. Couverture de visites de suivi de PTME après l’accouchement parmi lesfemmes infectées par le VIH, district de Buhera, Zimbabwe. Juin 2003-février 2004.pourcentage10090807060504030201006 semaines 3 mois 6 mois 9 mois 12 mois 15 mois 18 moisComme indiqué dans le tableau 70, le manque d’information sur le besoin de revenir à MMHet le manque de moyens financiers pour le transport jusqu’à MMH étaient les raisons240