12.07.2015 Views

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

(estimé avant six semaines) (Villamor, et al., 2005). Ces différents facteurs de risque restentprobab<strong>le</strong>ment mineurs pour la plupart, si on raisonne en part attribuab<strong>le</strong> de transmission.- Facteurs sous-jacentsLe risque de TME du VIH dépend éga<strong>le</strong>ment de facteurs biologiques etsocioculturels exposant la femme <strong>à</strong> l’infection primaire par <strong>le</strong> VIH. Le principal mode detransmission du VIH en Afrique est hétérosexuel (Buve, et al., 2002; Ferry, et al., 2001).L’exposition des femmes en âge de procréer aux risques d’infection par <strong>le</strong> VIH, et par la suiteau risque de TME du VIH, est particulièrement é<strong>le</strong>vée en Afrique sub-Saharienne, où il estestimé que <strong>le</strong> ratio homme:femme d’infection par <strong>le</strong> VIH était de 1,3:1 en 2003 (UNAIDS,2004).Il a été montré que <strong>le</strong>s Infections Sexuel<strong>le</strong>ment Transmissib<strong>le</strong>s (IST), tel<strong>le</strong>s que lachlamydiose et la syphilis, dont la préva<strong>le</strong>nce est é<strong>le</strong>vée chez <strong>le</strong>s femmes enceintes (Meda, etal., 1995), étaient des co-facteurs importants de l’infection par <strong>le</strong> VIH (Mbizvo, et al., 2002).Au Zimbabwe, <strong>le</strong>s femmes déclarant une histoire d’ulcération génita<strong>le</strong> et d’inflammationpelvienne étaient six fois plus <strong>à</strong> même d’être infectées par <strong>le</strong> VIH (Mbizvo, et al., 1996). Despratiques sexuel<strong>le</strong>s traditionnel<strong>le</strong>s tel<strong>le</strong>s que l’assèchement du vagin par des herbes ou du sel(« dry sex ») (Civic and Wilson, 1996), <strong>le</strong> rinçage vaginal avec des solutions septiques ou lacirconcision féminine, augmentent <strong>le</strong> risque d’infection par <strong>le</strong> VIH chez <strong>le</strong>s femmes(Campbell and Kelly, 1995).Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> risque d’infection par <strong>le</strong> VIH des femmes africaines peut être renforcé parplusieurs facteurs sociologiques et culturels (Susser and Stein, 2000). La discriminationsocia<strong>le</strong> envers <strong>le</strong>s femmes, en termes d’accès <strong>à</strong> l’éducation et aux opportunités de travail, estsusceptib<strong>le</strong> de contraindre de nombreuses femmes <strong>à</strong> s’engager dans des activités decommerce sexuel pour survivre, pratiques <strong>à</strong> haut risque d’infection par <strong>le</strong> VIH. Au sein descoup<strong>le</strong>s, la domination masculine dans la prise de décision en matière de sexualité au Rwanda(van der Straten, et al., 1995), conduisant <strong>à</strong> une certaine subordination des femmes en matièrede rapports sexuels, expose <strong>le</strong>s femmes au risque d’infection par <strong>le</strong> VIH intra-conjugal.Certaines questions se posent quant au rô<strong>le</strong> de traditions tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong> paiement de la dot quiconforterait l’homme dans sa position de contrô<strong>le</strong> de la femme (Esen, 2004; Wendo, 2004).Cette série de « désavantages » psychologiques, culturels et sociaux construit une certaine47

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!