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evue systématique de la littérature et une méta-analyse de 20 essais randomisés ou quasirandomisésconduits dans plus de 10 pays (dont sept pays en développement) a documentél’efficacité de programmes de soutien à l’allaitement maternel sur la durée et l’exclusivité decette pratique (Sikorski, et al., 2002). Les résultats les plus convaincants viennent d’un essairandomisé conduit en Biélorussie. Cette étude, conduite en 1996-97, a comparé l’efficacité dela stratégie nationale de promotion de l’allaitement maternel de routine à une interventionspécifique de type IHAB dans un total de 31 centres de santé. L’augmentation significativedes pratiques d’allaitement maternel exclusif à trois mois (43,3% vs 6,4%, p
Encadré 4. Extraits de la stratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant – 2003(World Health Organisation, 2003b).1. Le défaut d’allaitement maternel – et notamment d’allaitement maternel exclusif – durant les six premiersmois de la vie est un facteur de risque important de morbidité et de mortalité.2. Pour avoir une croissance, un développement et une santé optimaux, le nourrisson doit être exclusivementnourri au sein pendant les six premiers mois de la vie : c’est là une recommandation générale de santépublique.3. Bien qu’il s’agisse d’un acte naturel, l’allaitement maternel suppose également des compétencesdéterminées. La quasi-totalité des mères peuvent allaiter leur enfant à condition de disposer d’informationsexactes ainsi que d’un soutien dans le cadre familial et communautaire et de la part du système de santé.4. L’alimentation complémentaire appropriée suppose que l’on dispose d’informations exactes et d’un appuide qualité au niveau de la famille, de la communauté et du système de santé. Des connaissances inadéquatesconcernant les aliments et pratiques d’alimentation appropriés jouent souvent un rôle plus important enmatière de malnutrition que le manque de nourriture.5. Si l’enfant n’est pas nourri au sein, le choix de la meilleure solution de remplacement dépend dedifférentes circonstances : lait exprimé de la mère, lait provenant d’une nourrice en bonne santé ou d’unebanque de lait maternel ou encore un substitut du lait maternel administré dans une tasse..6. Une alimentation adéquate de substitution est nécessaire dans le cas des enfants exposés au VIH. Il fautdisposer d’un substitut adéquat au lait maternel, par exemple une préparation pour nourrisson faite àdomicile et contenant des suppléments en micronutriments. Le lait maternel traité à la chaleur ou le laitfourni par une nourrice séronégative peuvent offrir une solution.7. Les mères, les pères et les autres personnes qui s’occupent des enfants doivent avoir accès à desinformations objectives, régulières et complètes sur les pratiques alimentaires appropriées.8. La mère doit avoir l’appui d’une personne qualifiée pour l’aider à introduire et maintenir des pratiquesd’alimentation appropriées, éviter les difficultés et les surmonter lorsqu’elles surviennent. Des agents desanté ayant les connaissances nécessaires sont bien placés pour apporter cet appui qui doitsystématiquement faire partie non seulement des soins fournis d’ordinaire avant et après la naissance et lorsde l’accouchement, mais aussi des services fournis à l’enfant en bonne santé et à l’enfant malade. Lesréseaux au sein de la communauté offrant un appui de mère à mère et des conseillers qualifiés en matièred’allaitement intervenant dans le cadre du système de santé ou en collaboration avec celui-ci ont égalementun rôle important à jouer à cet égard.9. Des travaux en recherche clinique et sur la population et les analyses des préoccupationscomportementales devront constamment être effectués et sont indispensables pour améliorer les pratiquesd’alimentation. Les aspects cruciaux sont notamment l’achèvement et l’application de la nouvelle référencede croissance internationale, la lutte contre la malnutrition par carences en micronutriments, les approchesprogrammatiques et les interventions à base communautaire visant à améliorer l’allaitement maternel et lespratiques d’alimentation complémentaire, l’amélioration de l’état nutritionnel de la mère à l’issu de lagrossesse et les interventions visant à réduire la TME du VIH dans le contexte de l’alimentation dunourrisson.Cette stratégie d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant propose une série derecommandations pour les systèmes de santé pour : le renforcement et l’élargissement del’IHAB ; l’amélioration des pratiques obstétricales favorables à l’allaitement maternel ; lapromotion d’une bonne nutrition pour la femme enceinte ; l’offre de conseils pour unealimentation complémentaire appropriée ; et la formation d’agents de santé pour soutenir lamère, le père et les autres membres de la famille dans l’adoption de pratiques de nutritioninfantile à moindres risques. Ce document définit également le type de participation de la65
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Ayouba A, Nerrienet E, Menu E, Lobe
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Bulterys M, Fowler MG, VanRompay KK
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De Cock KM, Fowler MG, Mercier E, d
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Fawzi WW, Msamanga GI, Hunter D, Re
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Hawkins T. Le déclin économique a
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Koniz-Booher P, Burkhalter B, de Wa
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Mbori-Ngacha D, Nduati R, John G, R
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Nogueira SA, Lambert JS, Albuquerqu
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Forum, Institute of Development Stu
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Shaffer N, Chuachoowong R, Mock PA,
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Tharawan K, Manopaiboon C, Ellertso
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Van de Perre P. Mother-to-child tra
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4.6. Why should the partner not be
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6.3 What type of infant feeding edu
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8.10. Please explain why yes/no?…
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10.3. Why don’t infant feeding ed
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Annexe 6. Manuscrit révisé Tropic
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Annexe 7. Manuscrit révisé Public
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