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appropriées et applicables des femmes infectées par le VIH. Comme nous avons vuprécédemment, l’alimentation du nouveau-né n’est pas qu’un processus physiologique maiscomporte aussi d’importantes dimensions sociales. L’adoption de pratiques de nutritioninfantile à moindres risques dans le contexte du VIH soulève de nombreux enjeuxéconomiques et socioculturels qui diffèrent selon les femmes ciblées, leurs familles etcommunautés.Encadré 9 – Etat des lieux : conseil en nutrition infantile- Partie intégrante du paquet minimum de services de PTME bénéficiant aux femmesinfectées par le VIH et séronégatives- Outil essentiel pour encourager le choix informé des femmes et soutenir les mères dans lemaintien de pratiques de nutrition infantile à moindres risques- Service basé dans les centres de santé, offerts au moment des consultations prénatales, del’accouchement et du suivi postnatal- Possibilité d’améliorer l’accessibilité du conseil en développant des stratégiescommunautaires- Efficacité de la formation du personnel et stratégie de conseil et soutien par les pairsB.2.Les facteurs d’influence et de choix en matière de nutrition infantile etVIHL’allaitement maternel a toujours été promu comme méthode de nutrition infantileoptimale et inconditionnelle. Néanmoins depuis le début des années 1990 et surtout depuis lapublication des recommandations OMS/ONUSIDA de 1998, la dimension de l’infection parle VIH et de la TME postnatale par l’allaitement maternel est partie intégrante des messagesde santé publique pour la survie de l’enfant. Les responsables de la promotion de la santé etde l’éducation en matière de nutrition infantile sont confrontés au besoin conflictuel de définird’une part des messages informatifs spécifiques, qui ne concernent que les femmes infectéespar le VIH exposées au risque de TME postnatale du VIH, et d’autre part des messageslimitant tout risque de stigmatisation et qui peuvent être adaptés à toutes les femmes, quel quesoit leur statut sérologique. Les enjeux en termes de compréhension ou confusion de cesdifférentes recommandations de santé publique sont considérables. En effet, le concept du laitmaternel à la fois bon pour la santé et porteur de risque pour la santé peut être un message malcompris par les mères et leur entourage.En 1998, l’OMS/ONUSIDA/UNICEF recommandaient le « choix informé » des méthodes denutrition infantile pour les femmes infectées par le VIH et un soutien aux pratiques97