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des circonstances locales, de la situation individuelle des femmes et des risques liés àl’allaitement de substitution, à savoir les infections autres que le VIH et la malnutrition(World Health Organisation, 2001c).Ces recommandations de 2001 insistent également sur l’importance de la disponibilité deservices de soutien et de suivi devant accompagner les mères dans leurs décisions et pratiquesde nutrition infantile : services médicaux pour la préservation de la santé de la mère et del’enfant (traitement rapide des lésions infectieuses des seins et de la bouche de l’enfant,renforcement du statut nutritionnel), services de planning familial et de conseil en nutritioninfantile. L’information et l’éducation des communautés et familles sur les risques deTME postnatale et les différentes options de nutrition infantile, ainsi que la formation etsupervision d’un personnel adéquat pour le conseil en nutrition infantile sont les deuxprincipales stratégies programmatiques suggérées pour faciliter l’adoption, par toutesles femmes quel que soit leur statut sérologique, de pratiques de nutrition infantile àmoindres risques. Ces recommandations marquent un rétablissement de la place duprofessionnel de santé dans les questions de nutrition infantile.En 2003, neuf agences des Nations Unies ont défini un cadre stratégique de hiérarchisationdes actions prioritaires en matière de VIH et nutrition infantile. Dans ce texte sont prônés ledéveloppement ou la révision de politiques nationales de nutrition infantile et VIH, la mise enoeuvre du Code SLM, la promotion de pratiques de nutrition infantile à moindres risquesauprès de toutes les femmes, la disponibilité de services de soutien adéquat pour les femmesinfectées par VIH, et le renforcement de la recherche en matière de nutrition infantile et VIH(World Health Organisation, 2003c). Cette initiative s’est accompagnée de la mise à jour desconnaissances scientifiques et expériences programmatiques en matière de nutrition infantiledans le contexte du VIH (World Health Organisation, et al., 2004), et de la révision desrecommandations opérationnelles adressées aux décideurs et praticiens de santé publique(World Health Organisation, et al., 2003b; World Health Organisation, et al., 2003c). Commele précise l’introduction du manuel pratique pour les décideurs de santé publique, ces textesreprennent les recommandations de 1998 en incorporant les nouvelles expériencesprogrammatiques et avancées scientifiques, tout en s’efforçant de définir plus précisément lescirconstances et stratégies adéquates d’utilisation de laits artificiels. Malheureusement, lavolonté de produire des recommandations qui soient adaptées et utilisées par le plus grand70