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taux de partage sont liés <strong>à</strong> la peur de ces conséquences négatives, que ce soit la fin de l’aideéconomique, <strong>le</strong> blâme, l’abandon, des vio<strong>le</strong>nces physiques et émotionnel<strong>le</strong>s ou ladiscrimination (Med<strong>le</strong>y, et al., 2004). Ces peurs, plus ou moins fondées, reflètent uneconstruction socia<strong>le</strong> et de genre du risque lié <strong>à</strong> l’infection par <strong>le</strong> VIH.A.3. La prophylaxie anti-rétrovira<strong>le</strong>Nous avons vu précédemment que plusieurs molécu<strong>le</strong>s efficaces avaient été identifiéespour la PTME (voir partie 1.1.1, point A.4.1) et recommandées dans <strong>le</strong>s con<strong>texte</strong>sopérationnels de programmes de PTME <strong>à</strong> large échel<strong>le</strong> (World Health Organisation, 2004a).Les modes de prescription et d’administration des prophylaxies ARV aux femmes identifiéescomme infectées par <strong>le</strong> VIH dépendent largement des régimes ARV adoptés par chaque pays(en fonction de <strong>le</strong>ur efficacité, de <strong>le</strong>ur faisabilité et de <strong>le</strong>ur coût) et des conditionsopérationnel<strong>le</strong>s de chaque centre de santé. Un grand nombre de pays aux ressources limitéesont fait <strong>le</strong> choix de la névirapine monodose, prophylaxie ARV de PTME bénéficiant d’unedonation du laboratoire pharmaceutique qui produit cette molécu<strong>le</strong>, Boerhinger Ingelheim 10 .Plus de cinq ans après la mise en œuvre opérationnel<strong>le</strong> des premiers programmes dePTME dans <strong>le</strong>s pays en développement, la composante ARV de la PTME est encorelargement sub-optima<strong>le</strong>. A Abidjan (Côte d’Ivoire) <strong>à</strong> la fin des années 1990 (Msellati, et al.,2001) ou <strong>à</strong> Mombasa (Kenya) en 2001-2002 (Temmerman, et al., 2003), seu<strong>le</strong>ment 20% desfemmes enceintes infectées par <strong>le</strong> VIH, identifiées au moment du conseil et dépistage du VIH,avaient bénéficié de la prophylaxie ARV de PTME. En Zambie, la prise de névirapineinfanti<strong>le</strong> était estimée <strong>à</strong> 40% des femmes infectées par <strong>le</strong> VIH identifiées au moment dudépistage (Stringer, et al., 2003a) (voir tab<strong>le</strong>au 5 page 91).Parmi <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s raisons expliquant <strong>le</strong>s opportunités manquées de prescription, et donc deprise, de la prophylaxie ARV de PTME, observées dans des con<strong>texte</strong>s opérationnels, sont <strong>le</strong>non-retour au conseil post-test, la préva<strong>le</strong>nce des accouchements prématurés ou <strong>le</strong>smouvements de population (Kanshana and Simonds, 2002). Par ail<strong>le</strong>urs, dans de nombreuxpays, la prescription des prophylaxies ARV s’effectue <strong>à</strong> une date bien précise, <strong>à</strong> partir de 28semaines d’aménorrhée pour la névirapine monodose maternel<strong>le</strong>. Il s’agit d’une stratégievisant <strong>à</strong> réduire la durée de conservation de la névirapine <strong>à</strong> domici<strong>le</strong> et par-l<strong>à</strong> même de10 Voir http://www.pmtctdonations.org/en/about85

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