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nutritionnel de leur enfant. Certaines femmes ont également déclaré que le soutien dont ellesavaient besoin pouvait prendre la forme d’initiatives génératrices de revenus, comme desjardins ou des petits étals de légumes, qui leur permettraient d’assumer elles-mêmes lesdépenses alimentaires pour leur enfant.Plus de trois-quarts des femmes ont déclaré vouloir améliorer le régime alimentaire de leurenfant car il leur semblait inadéquat. Les principales raisons pour lesquelles ce régime nepouvait être changé étaient principalement d’ordre financier (Tableau 67).Tableau 67. Désir de changer de pratique de nutrition infantile, district de Buhera,Zimbabwe. Juin 2003-février 2004.N=164 VIH+ (n=71) VIH- (n=93)n % n % pVolonté de nourrir son enfant différemment 52 74,3 71 77,2 0,80Données manquantes 1 1,4 0 0Raisons expliquant cette volonté de changement* n=52 n=71Pratique actuelle trop onéreuse 1 2,4 1 1,8 0,70Pratique actuelle perçue comme inadéquate 45 95,7 63 95,5 0,70Conseil du professionnel de santé 2 4,7 1 1,8 0,40Conseil de la famille/amis 1 2,3 1 1,8 0,70Données manquantes 4 7,8 4 5,7Raisons expliquant l’incapacité à nourrirdifféremment l’enfant*n=52 n=71Moyens financiers insuffisants 45 95,7 59 90,8 0,30Aliments non disponibles 7 15,9 14 23,7 0,20Données manquantes 5 9,6 6 8,5* % parmi les réponses disponibles3.3.5. Soutien en matière de nutrition infantileA. L’aide alimentaireLa plupart des femmes interrogées ont bénéficié d’une aide alimentaire (plus de 60%),quel que soit leur statut sérologique. L’hôpital de Murambinda, UNICEF, Catholic ReliefServices et Christian Care ont été les organisations donatrices les plus souvent mentionnées.Les aliments distribués étaient principalement le porridge et les haricots (Tableau 68).238