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permet de faciliter l’acceptabilité des informations données et des services proposés, etd’améliorer l’impact des décisions prises par les femmes en termes de partage des résultats dudépistage, de comportements sexuels ou de pratiques de nutrition infantile. Cette qualité estrarement évaluée au sein des initiatives de PTME, que ce soit les attitudes et compétences desconseillers ou l’adéquation des messages diffusés avec les attentes et possibilités des femmes.Au-delà des manuels et formations théoriques, peu de données sont disponibles sur lesinformations et les recommandations discutées lors du conseil pré- ou post-test, et il estpar-là même impossible d’évaluer l’impact direct de ces services sur les comportements,perceptions et attitudes des patientes. Il a été suggéré qu’en Afrique sub-Saharienne, enraison de niveaux d’éducation de la population souvent faibles, ces sessions de conseil étaientdavantage orientées vers l’information que le soutien psychologique et l’évaluation réelle dessituations personnelles (Kaaya and Fawzi, 1999).Le dépistage du VIH permet de déterminer le statut sérologique des femmes afin deleur proposer toute une série d’interventions de prévention primaire ou de PTME en faveur dela survie de la mère et de l’enfant. Les premières stratégies de dépistage du VIH ont étébasées sur l’utilisation de tests anti-corps ELISA. Ce type de tests doit être effectué enlaboratoire par du personnel qualifié, et nécessite également un délai d’analyse, soit autant deconditions que la plupart des régions rurales et/ou pauvres du monde ne remplissent pas.L’utilisation de tests rapides (Nogueira, et al., 2001), largement répandue aujourd’hui, permetl’annonce des résultats le jour même du dépistage. En réduisant le temps d’attente ou l’effortde transport pour revenir au centre de santé, cette stratégie permet d’augmenter le nombre defemmes bénéficiant de conseil post-test. Au Kenya, les femmes enceintes ayant bénéficié dedépistage rapide étaient nettement plus à même de recevoir leurs résultats que les femmesayant été testées par tests ELISA (96% vs 73%, p