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organisé par PSI, principalement en zone urbaine 84 . Plusieurs enquêtes ont montré que sonutilisation reste faible : le préservatif féminin ne résolvait pas les contraintes liées au besoindes femmes de « demander la permission à leur mari » d’utiliser un préservatif (Francis-Chizororo and Natshalaga, 2003), il n’était utilisé que par certaines populations et notammentles femmes mariées vivant en ville, et il ciblait davantage la prévention des grossesses nondésiréesque la prévention primaire du VIH (Meekers and Richter, 2005). La promotion dupréservatif (masculin ou féminin) comme méthode contraceptive à part entière pourraitfaciliter son acceptabilité au sein du mariage et aurait l’avantage supplémentaire de contribuerà prévenir l’infection par le VIH (Ali, et al., 2004). Les attitudes, les valeurs, les croyances etles normes culturelles, ainsi que l’influence des familles, pairs et des médias jouentconsidérablement sur la capacité des femmes à adopter des comportements adéquats etexpliquent l’existence d’écarts entre connaissances et pratiques en matière de prévention duVIH.Par ailleurs, une étude conduite en zone rurale zimbabwéenne, afin de mieuxcomprendre les perceptions des hommes en matière de contraception au sein du mariage, amontré que les hommes percevaient l’avortement comme un signe d’activité sexuelle illiciteet la contraception comme une stratégie utilisée par les femmes mariées pour cacher leuractivité sexuelle extraconjugale (Chikovore, et al., 2002). Moins de la moitié des femmesinterrogées au sein de l’initiative pilote de PTME à MMH, au moment du conseil pré-test, ontdéclaré avoir utilisé un contraceptif avant leur grossesse en cours, et parmi elles seulement2,5% ont mentionné l’utilisation de préservatifs (listé comme contraceptif). Une grandeproportion (80%) des femmes ayant accouché et participé à l’enquête de nutrition infantileMMCHS ont déclaré utiliser une méthode contraceptive au moment de l’entretien. Seules13,7% d’entre elles utilisaient un préservatif comme contraceptif, et aucune ne combinait lesdeux méthodes préventives. Les principes de la double protection, comprenantl’utilisation d’une méthode contraceptive pour la prévention des grossesses non-désiréeset l’utilisation de préservatifs pour la prévention de l’infection par le VIH, semblent peuacceptables pour le moment au Zimbabwe. L’étude des données du ZDHS montre que lesfemmes ont tendance à se protéger davantage contre les grossesses non désirées que contre lesIST, y compris le VIH, avec une utilisation de méthodes contraceptives (plus de 50% desfemmes mariées) bien plus élevée que celle des préservatifs (moins de 10% d’utilisation lorsdu dernier rapport sexuel) (Central Statistical Office, et al., 1999). L’adoption de pratiques84 http://www.psi.org/resources/pubs/zimbabwe_care.html [Accessed 24/08/2005]301