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(empowerment) et la définition d’une infrastructure adéquate à la promotion de la santé.Ainsi, en accord avec ce cadre stratégique, les initiatives de promotion de l’allaitementmaternel se sont efforcées, entre autres, de développer un soutien politique et populaire, derenforcer la qualité des services de santé, et de valoriser la participation des communautés auxobjectifs de santé. Les principales activités de promotion de l’allaitement maternel ontété, et sont encore, l’advocacy, l’éducation pour la santé et la mobilisationcommunautaire.Sur le plan international, la promotion de l’allaitement maternel s’exprime partoute une série de textes, de réglementations, de consensus et de recommandationsdéfinissant le contexte politique et programmatique en faveur de pratiques de nutritioninfantile à moindre risques. L’OMS et l’UNICEF sont les principaux organismesproducteurs de recommandations de santé publique pour l’enfant, textes le plus souventadoptés et adaptés par les ministères de santé des états membres (voir tableau 3, page 68). Cesrecommandations internationales soulignent quasi-systématiquement l’importance del’allaitement maternel comme mode de nutrition privilégié du nouveau-né. Le Codeinternational de commercialisation des substituts au lait maternel (SLM) en 1981 (WorldHealth Organisation, 1981), la Déclaration Innocenti en 1990 et l’Initiative Hôpitaux Amisdes Bébés (IHAB) en 1991 (UNICEF, 1990) sont autant d’initiatives de promotion del’allaitement maternel. L’ensemble de ces efforts a été synthétisé en 2002 sous la forme d’uneStratégie mondiale pour l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant, adoptée la mêmeannée (World Health Organisation, 2003b).La dimension du risque de TME du VIH par le lait maternel est mentionnée pour la premièrefois en 1992, dans une publication officielle de l’ONUSIDA-OMS-UNICEF (UNAIDS,1992). Depuis cette date, les recommandations internationales en matière de nutritioninfantile sont régulièrement révisées pour tenir compte des progrès de la recherche,notamment sur le risque de TME du VIH pendant l’allaitement maternel. L’existence de cesdifférentes recommandations est essentielle pour les gouvernements dans la définition depolitiques de santé de l’enfant adéquates. La compréhension et la mise en œuvre desrecommandations de nutrition infantile, parfois trop généralistes ou trop ambitieuses,particulièrement dans le contexte du VIH/SIDA, sont cependant complexes (voir point B.3 cidessous).61