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de manière ponctuelle. Comme nous le verrons dans la partie 3.3, la disponibilité de serviceset réseaux de suivi et de soutien en matière de nutrition infantile (groupes de soutien,associations de femmes) peut avoir un impact important sur les perceptions et les pratiquesd’allaitement des femmes dans des situations de changement et d’éloignement des normespré-établies.Une nutrition infantile appropriée et un allaitement maternel adéquats sont deuxstratégies fondamentales de santé publique pour réduire la morbidité et la mortalité del’enfant. Depuis des décennies, l’importance de pratiques de nutrition infantile à moindresrisques est soulignée dans toutes les grandes initiatives mondiales pour la survie de l’enfantet promue comme telle au sein de tous les systèmes de santé du monde. Par ailleurs, depuisvingt ans, les acquis de la recherche en matière de santé et nutrition de l’enfant sont remis encause par l’ampleur de l’épidémie du VIH/SIDA, en particulier dans les pays endéveloppement. La complexité de mettre en œuvre des stratégies efficaces et pérennes denutrition infantile est confrontée à de nouvelles découvertes liées à la TME du VIH parl’allaitement maternel. Si les recommandations de nutrition infantile sont encore peuconsensuelles, les interventions de PTME péri-partum sont largement standardisées par lesinstitutions internationales de santé et de développement. Nous verrons par la suite quel’acceptabilité et l’efficacité de ces modèles et stratégies de PTME sont éminemmentcontextuelles. L’adoption de stratégies de PTME par les mères, que ce soit l’utilisation desservices de PTME péri-partum ou la modification des pratiques d’allaitement pour uneprévention de la TME post-partum, illustre la complexité du recours aux soins et deschangements de comportement de santé. Elle révèle les enjeux d’une intervention intégréedans les services de maternité mais participant aussi d’une démarche et d’un processusd’acceptation individuelle et communautaire de l’épidémie de VIH/SIDA.75