12.07.2015 Views

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

Télécharger le texte intégral - ISPED-Enseignement à distance

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

conséquences biochimiques, psychologiques et en termes de croissance de l’enfant des laitsanimaux ou de substitution (Papathakis and Rollins, 2004).En 1993, une étude aux Etats-Unis a montré que <strong>le</strong> VIH présent dans <strong>le</strong> lait maternel pouvaitêtre inactivé par la pasteurisation « Holder » (traitement <strong>à</strong> une cha<strong>le</strong>ur de 65°C pendant 30minutes) (Orloff, et al., 1993). Ce n’est qu’en 2000 que deux études ont présenté desméthodes de pasteurisation <strong>à</strong> domici<strong>le</strong> plus faci<strong>le</strong>ment réalisab<strong>le</strong>s (Chantry, et al., 2000;Jeffery and Mercer, 2000) et démontrées efficaces et acceptab<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s pays endéveloppement (Jeffery, et al., 2001). Bien que l’expression et la pasteurisation du laitmaternel soient recommandées internationa<strong>le</strong>ment pour la PTME postnata<strong>le</strong>, <strong>le</strong>urs modalitésont été peu évaluées en termes de temps, de coût et d’acceptabilité dans des conditionsopérationnel<strong>le</strong>s.- Différentes modalités d’allaitement maternelLa première étude évaluant l’impact de différentes pratiques d’allaitement maternelsur <strong>le</strong> risque de TME du VIH a été publiée <strong>à</strong> la fin des années 1990. Une sous-analyse desdonnées d’une étude prospective conduite <strong>à</strong> Durban (Afrique du Sud), sur la supplémentationen vitamine A, a montré que <strong>le</strong> risque de TME du VIH parmi <strong>le</strong>s femmes déclarant avoirpratiqué un allaitement mixte était significativement plus important que parmi <strong>le</strong>s femmesdéclarant avoir adopté un allaitement maternel exclusif pour au moins trois mois (14,6% vs24,1%, p=0,03) (Coutsoudis, et al., 1999a). La différence de risque de TME du VIH entre <strong>le</strong>sfemmes n’ayant jamais allaité au sein et <strong>le</strong>s femmes ayant pratiqué un allaitement materne<strong>le</strong>xclusif n’était pas significative. Cette étude était la première <strong>à</strong> recommander la pratique del’allaitement maternel exclusif pour <strong>le</strong>s femmes infectées par <strong>le</strong> VIH choisissant d’allaiter.Très récemment, <strong>le</strong>s résultats publiés en 2005 de l’étude ZVITAMBO (Zimbabwe Vitamine AStudy) conduite au Zimbabwe ont démontré que <strong>le</strong> risque de TME du VIH estimé <strong>à</strong> six, 12 et18 mois, était respectivement 4 fois, 3,8 fois, et 2,6 fois plus é<strong>le</strong>vé parmi <strong>le</strong>s femmespratiquant un allaitement mixte qu’un allaitement maternel exclusif (Iliff, et al., 2005). Cetteétude zimbabwéenne permet de confirmer <strong>le</strong> bien-fondé du choix de l’allaitement materne<strong>le</strong>xclusif comme stratégie de santé publique de PTME mais aussi de survie de l’enfant,quel que soit <strong>le</strong> statut sérologique des mères, surtout dans <strong>le</strong>s pays aux ressourceslimitées.55

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!