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Les méthodes de monitorage de l’acceptabilité du conseil pré-test en consultation prénata<strong>le</strong> nesont pas encore standardisées. Les dénominateurs utilisés pour <strong>le</strong>s calculs de <strong>le</strong>ur performancesont tantôt l’ensemb<strong>le</strong> des femmes vues en consultation prénata<strong>le</strong> sur une période donnée,tantôt plus spécifiquement <strong>le</strong>s femmes venues en première visite prénata<strong>le</strong>. Le plus souvent enfait, aucune indication de la proportion de femmes en consultation prénata<strong>le</strong> ayant accepté <strong>le</strong>conseil pré-test n’est donnée (Stringer, et al., 2003a) (voir tab<strong>le</strong>au 5 page 91). Parmi <strong>le</strong>sétudes publiées documentant l’acceptabilité du dépistage du VIH, <strong>le</strong>s indicateurs peuventvarier de 72% en Zambie (Stringer, et al., 2003a), <strong>à</strong> 90% en Côte d’Ivoire (Cartoux, et al.,1999; Ekouevi, et al., 2004).La plupart des études opérationnel<strong>le</strong>s évoquent aussi <strong>le</strong> fait que l’acceptabilité du conseil VIHet du dépistage proposé aux femmes en consultation prénata<strong>le</strong> dépend en grande partie defacteurs socioculturels. La tradition de vouloir/devoir consulter son conjoint avant d’accepterces services et l’impact de la décision du partenaire sur l’acceptation ou non du conseil VIHest largement répandue (Kowalczyk, et al., 2002; Perez, et al., 2004a). Il a été démontrérécemment au Kenya que <strong>le</strong>s stratégies de conseil de coup<strong>le</strong> pouvaient augmentersignificativement l’acceptabilité de chaque étape de l’intervention de PTME (Farquhar, et al.,2004).Le retour au conseil post-test est souvent l’étape la moins suivie de l’intervention de PTME.Les expériences d’initiatives opérationnel<strong>le</strong>s de PTME présentées au tab<strong>le</strong>au 5 (voir page 91)indiquent une utilisation des services de conseil post-test variant de 15 <strong>à</strong> 75% des femmestestées. La perspective des conséquences psychosocia<strong>le</strong>s du résultat sérologique ou desdifficultés d’accès <strong>à</strong> la prise en charge médica<strong>le</strong> des femmes infectées par <strong>le</strong> VIH influencel’acceptabilité <strong>à</strong> long terme des services de PTME. La peur de connaître son statutsérologique, (ou <strong>le</strong> droit de ne pas connaître son statut) (Temmerman, et al., 1995) et <strong>le</strong>con<strong>texte</strong> de discrimination (perçue ou réel<strong>le</strong>) envers <strong>le</strong>s femmes infectées par <strong>le</strong> VIH (Etiebet,et al., 2004) soulignent l’importance de la promotion du conseil et du dépistage du VIHauprès des hommes et autres membres influents des famil<strong>le</strong>s et des communautés (Bassett,2002).La qualité des sessions de conseil du VIH, notamment <strong>le</strong> type d’échange et de dialogue entrela femme et <strong>le</strong> conseil<strong>le</strong>r, <strong>le</strong> respect de la confiance et de la confidentialité, est essentiel<strong>le</strong>. El<strong>le</strong>82

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