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infantile (déterminants indirects). Certains comportements, tels que l’allaitement maternelexclusif, peuvent lui paraître d’importance moindre par rapport à d’autres préoccupations. Desfacteurs physiques peuvent également influencer la capacité des femmes à adopter lespratiques de nutrition infantile choisies. Certains facteurs favorisants (déterminantsimmédiats) ensuite, comme les particularités de l’environnement des mères, peuventdéterminer leur capacité à adopter un nouveau comportement. Il s’agit par exemple de ladisponibilité en lait artificiel, des ressources financières suffisantes pour acheter du laitartificiel, ou des conditions logistiques de préparation d’alternatives à l’allaitement maternel.Enfin, certaines influences, moins immédiates et personnelles, telles que les attitudesculturelles ou les politiques nationales peuvent freiner ou encourager l’adoption d’un nouveaucomportement tel que l’absence d’allaitement maternel (déterminants sous-jacents). Cesfacteurs renforçants sont également la perspective de conséquences positives ou négatives surl’entourage (père, famille, communauté) après l’adoption de certaines pratiques de nutritioninfantile (Green and McAlister, 1984).Figure 3. Déterminants des comportements en matière d’allaitement maternel.Comportements de nutrition infantileDéterminants indirectsChoix maternelsOpportunités pour mettre enpratique ces choixDéterminants immédiatsInformation en matière de nutrition infantileSoutien physique et social pendant la grossesse, l’accouchement et postpartumDéterminants sous-jacentsAttitudes et normes familiales, médicales et culturellesSituation démographique et économiquePressions commercialesPolitiques et recommandations nationales et internationalesAdapté de (Lutter, 2000).L’ensemble de ces influences sur les pratiques de nutrition infantile sont doncd'ordre psychologique, culturel, social, économique et matériel, mais aussi relatifs auxchoix politiques d’un gouvernement en matière de nutrition infantile, de stratégies depromotion locale de la nutrition infantile et de l’état du système de soin. Ces facteurspeuvent en réalité être regroupés en trois domaines hiérarchisés : 1) les perceptions et les72