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proportion possib<strong>le</strong> de femmes de bénéficier des services de conseil et de soutienprofessionnel dont el<strong>le</strong>s ont besoin pour engager des activités de prévention du VIH avec <strong>le</strong>urpartenaire. En réalité, quel<strong>le</strong> que soit la stratégie de conseil et dépistage du VIH mise enœuvre, et indépendamment de l’utilisation des services de PTME, la promotion active, dans lacommunauté, du conseil et dépistage du VIH du partenaire reste une priorité de santépublique (Painter, 2001).Nous avons souligné précédemment que l’implication des partenaires et une approche decoup<strong>le</strong> au conseil et dépistage du VIH pouvaient améliorer la participation des femmes <strong>à</strong>chaque étape de la cascade de services de PTME et étaient déterminants en termes de soutienoffert aux jeunes mères. Dans <strong>le</strong> cadre des services de PTME <strong>à</strong> MMH, et d’une proposition« traditionnel<strong>le</strong> », « opt-in », du conseil et du dépistage du VIH aux femmes en consultationprénata<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s taux observés de dépistage du VIH des partenaire était faib<strong>le</strong>, concernantseu<strong>le</strong>ment 4% du nombre total de femmes dépistées. Plusieurs raisons ont été suggérées pourexpliquer ce phénomène, tel<strong>le</strong>s que la gêne des hommes de se retrouver dans un universféminin et de patienter avec <strong>le</strong>s autres femmes, ou <strong>le</strong>s attitudes négatives du personnel desanté. Cet indicateur de faib<strong>le</strong> utilisation des services de conseil et dépistage du VIH par <strong>le</strong>spartenaires/pères peut éga<strong>le</strong>ment indiquer un dialogue limité au sein du coup<strong>le</strong> en matière desanté sexuel<strong>le</strong> et reproductive ainsi qu’un taux insuffisant de partage des résultats dudépistage maternel. Les hommes n’auraient pas l’opportunité d’accepter <strong>le</strong> dépistage car ilsn’y ont pas été invités (bien que <strong>le</strong>s femmes interrogées au cours de <strong>le</strong>ur séance de conseilpost-test <strong>à</strong> MMH ont affirmé vouloir proposer <strong>le</strong> dépistage <strong>à</strong> <strong>le</strong>ur partenaire). Des études derecherche qualitative pourraient contribuer <strong>à</strong> mieux comprendre <strong>le</strong> con<strong>texte</strong> socioculturelspécifique qui limite l’utilisation chez <strong>le</strong>s hommes des services de conseil et dépistage du VIHdisponib<strong>le</strong>s.Peu de stratégies opérationnel<strong>le</strong>s permettant de répondre <strong>à</strong> la demande de conseil en coup<strong>le</strong>ont été développées jusqu’<strong>à</strong> présent, et ce malgré des recommandations répétées au sein de lacommunauté internationa<strong>le</strong> (Farquhar, et al., 2004). Une démarche opérationnel<strong>le</strong>d’amélioration de la participation des partenaires aux services de conseil et de dépistage duVIH, suggérée dès 2001, a été de valoriser la deuxième visite prénata<strong>le</strong> comme « visite ducoup<strong>le</strong> ». Pendant l’examen physique des femmes, <strong>le</strong>s hommes pouvaient bénéficier d’unevisite médica<strong>le</strong> envisagée comme une opportunité de dépister et traiter <strong>le</strong>s IST et autresmaladies infectieuses, de recevoir des préservatifs, de discuter du dérou<strong>le</strong>ment de la grossesse296

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