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zone rurale, par le biais de différents types de groupes de soutien : traditionnels (famillesétendues, villageoises), modernes (initiés par mères, initiés par les professionnels concernés)ou planifiés par les gouvernements (réseau de groupes de développement national, clubs,services de santé, sages-femmes traditionnelles) (World Health Organisation, 2003b). Le suivipermet d’aider les femmes à appliquer dans leur vie quotidienne les stratégies décidées lors deleurs séances de conseil.Un large panel d’agents de santé dispense les messages d’éducation et soutien en nutritioninfantile : obstétriciens, pédiatres, nutritionnistes, sages-femmes, conseillers, groupes dessoutien et autres volontaires, ainsi qu’aux étudiants en médecine et en soins infirmiers (WorldHealth Organisation, et al., 2003b). Les services de conseil en nutrition infantile sontgénéralement offerts par des professionnels de santé ayant bénéficié d’une formationspécifique. Il s’agit souvent de la formation publiée par l’OMS/UNICEF (World HealthOrganisation, 2000a; World Health Organisation, 2000b; World Health Organisation, 2000c),que les différents pays adaptent à leur profil spécifique. Le conseil en nutrition infantile estégalement assuré par des agents ayant reçu des formations plus courtes, moins focalisées surles enjeux de la nutrition infantile dans le contexte du VIH, telle que la formation générale enmatière de PTME. Certains guides pratiques ont été émis par les institutions internationalespour le conseil en nutrition infantile (Regional Centre for Quality of Health Care, 2003).La qualité et l’efficacité du conseil en matière de nutrition infantile, dans lecontexte du VIH et des interventions de PTME, ont été peu évaluées à ce jour. Dans lecontexte de l’essai randomisé ZVITAMBO à Harare, un programme d’éducation et de conseilen nutrition infantile comprenant notamment des séances d’éducation en groupe, le conseilindividuel, la visualisation de vidéos et la consultation de brochures, a été évalué parmi prèsde 2 000 femmes. Cette étude a montré que les femmes exposées à cette interventiond’éducation et de conseil étaient 8,4 fois plus à même de pratiquer un allaitement maternelexclusif que les femmes n’ayant pas bénéficié de ce programme (Piwoz, et al., 2005a). Cesrésultats confirment les observations d’une étude conduite au Bangladesh parmi unéchantillon d’enfants admis à l’hôpital en raison de diarrhées. Le taux d’allaitement maternelexclusif deux semaines après la sortie de maternité était de 75% pour le groupe de femmesayant bénéficié de conseil individuel en matière d’allaitement maternel et de 8% parmi lesfemmes n’ayant reçu qu’une éducation de routine (p